Derrière tout grand homme, il y a une femme, dit-on. No comment. Et au bras de tout 007 (ou tenant le manche du poignard), il y a une mythique James Bond Girl, sans qui l’agent de sa Majesté ne serait pas grand-chose. Palmarès de plus époustouflantes d’entre elles.
Traversant les âges et les films avec une grâce, un athlétisme à toute épreuve, un subtile machiavélisme, une brillante intelligence cachée derrière des brushings d’enfer, les James Bond Girls ont fait de l’agent secret ce qu’il est devenu : une icône des écrans. Avec la sortie du dernier en date d’entre eux (ils sont tous là, dans un coffret collector), l’ultime du Bond blond, tout sourire et tout en oreilles, le temps du bilan.
On a tenté de reconnaître chaque épisode en citant les Sean Connery, Roger Moore ou Pierce Brosnan, il reste beaucoup plus simple de se situer en parlant « d’un magistral » Grace Jones, « du dynamique » Teri Hatcher et « d’un énigmatique » Eva Green. Non ? Les femmes sont aussi emblématiques que ne l’est le Monsieur au Martiny Dry. Sans oublier que Bond travaille pour une femme, au service d’une femme. La boucle est bouclée… en robe de soirée fendue. James Bond Girls, here you are !
Paloma (Ana de Armas) sera-t-elle à la hauteur de l’icône? Pas de doute qu’elle sait faire preuve d’esprit, d’humour et de profondeur, sachant que la fameuse et féministe auteure britannique Phoebe Waller-Bridge (Fleabag, Killing Eve) faisait partie des plumes du scénario de cet opus du célèbre agent 007… et de ses partenaires non moins impressionnantes, piquantes, intelligentes, élégantes. En un mot : grandes. À tel point que James Bond est finalement le boy de ces dames…fatales. No Time to Die Ladies.