Culture

Roschdy Zem en couple avec Maïwenn dans Les Miens film qui raconte sa famille histoire vraie interview

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INTERVIEW Roschdy Zem dans l’intimité de sa famille raconte Les Miens

Suite au traumatisme crânien de son frère, Roschdy Zem a eu envie de raconter les siens, sa famille, ses liens dans un film : Les Miens.

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Et si on se disait tout ? Les codes et les règles de bienséances, la peur de blesser et le besoin de se faire apprécier des gens qu’on aime et qui nous entourent nous prémunissent d’un trop franc parler. Le frère de Roschdy Zem en a été dépourvu, victime d’un traumatisme crânien. L’acteur et réalisateur met en scène cette aventure médicale et humaine, en nous racontant sa famille, ses liens, ses déchirures, chacun de ses membres. Une photo des siens dans le film Les Miens qu’il co-écrit avec Maïwenn, sa compagne de fiction.

La famille. Son lot de frustration, de non-dits, de disputes. De câlins aussi. Ne pas dire pour ne pas blesser, se taire parce qu’on admire, et puis en pas déranger. Au sein du cercle le plus resserré, l’intime n’est pas toujours dévoilé. Sauf si un accident, un trauma crânien, un choc à l’arrière qui se voit à l’avant, annihile les filtres sociaux, toutes ces barrières que l’on s’impose par affection ou juste par convention. Alors la vérité sort. Est-elle bonne à dire ? Pas toujours, ou pas comme ça. L’acteur et réalisateur Roschdy Zem questionne les liens qui nous relient, la famille et ses codes, la fratrie, en racontant son frère. Son frère à qui cette histoire est arrivée, pour de vrai. Il réalise alors un film sensible, touchant, drôle et dramatique à la fois : Les Miens. Qui pourraient être les nôtres. Roschdy Zem, le grand frère, nous en parle en interview.

LES MIENS

Moussa a toujours été doux, altruiste et présent pour sa famille. À l’opposé de son frère Ryad, présentateur télé à la grande notoriété qui se voit reprocher son égoïsme par son entourage. Seul Moussa le défend, qui éprouve pour son frère une grande admiration. Un jour Moussa chute et se cogne violemment la tête. Il souffre d’un traumatisme crânien. Méconnaissable, il parle désormais sans filtre et balance à ses proches leurs quatre vérités. Il finit ainsi par se brouiller avec tout le monde, sauf avec Ryad…

Roschdy Zem chez le médecin avec Sami Bouajila, Meriem Serbah et Rachid Bouchareb dans le film Les Miens avec sa fille Nina Zem

On ne choisit pas sa famille ?

Dans la famille Zem, il y a la fille Nina, mais qui joue la fille du frère, Moussa interprété par l’incontournable Sami Bouajila. Et il y a la sœur aussi, Meriem Serbah, alias Samia ou les autres frères, Salah-Rachid et Adil-Abel. Il y a la compagne aussi, la femme, qui a le rôle de co-scénariste, Maïwenn, effacée mais essentielle.

Une grande famille, oui. De cinéma et de vie, que Roschdy Zem a choisie pour l’entourer dans ce projet extrêmement personnel qui retrace la longue expérience, comme un tunnel sombre et étrange, de son propre frère, dans la vie.

S’il y a une critique, Roschdy Zem se l’adresse à lui-même, campant un personnage égoïste et autocentré, un peu trop dans la lumière et pas assez avec les siens. Des comptes, il n’en règle avec personne. Il soulève juste des questions, sur ce qui fait la famille aujourd’hui, ce qui, en définitive, lie les gens, les vôtres, Les Miens. Et comment on finit par la choisir volontairement, cette famille.

un dimanche en famille dans le salon de Ropschdy Zem fête danse réunion de famille dans le film Les Miens casting

Scanner intime d'une famille universelle

Dans des situations qui peuvent être drôles, cocasses voire totalement absurdes, on s’en prend presque à rêver de faire tomber son inhibition, pour dire à la cousine Anna qu’elle est moche et à son ado affalé sur le canapé qu’il est un cas désespéré et désespérant. À rêver, oui, si ce n’était pas triste.

Quand un accident vient troubler les positionnements, les rôles de chacun et chacune, entre les frères et la sœur qui porte tout à bout de bras, entre le mari et la femme, le père et les enfants, il reste quoi ?

L’amour, sans doute, l’affection et le respect. Et à l’écran l’alchimie d’un duo d’acteurs vivant la fratrie plus qu’ils ne la jouent, avec talent et humilité. Au coeur de l’intime mais avec une pudeur et une authenticité qui le caractérisent sans doute, Roschdy Zem parvient à dresser le portrait d’une famille universelle. Avec son poulet du dimanche. Sa danse aussi.

Roschdy Zem nous parle des siens en interview pour Les Miens. Hein ?

photo de famille de Roschdy Zem, Sami Bouajila, Maïwenn, Anaïde Rozam, Nina Zem, Rachid Bouchareb, Meriem Serbah dans Les Miens le film

Bonjour ! Première question rituelle : Pourriez-vous vous présenter à votre manière ? Vous avez carte blanche…

Roschdy Zem : Bonjour ! Je m’appelle Roschdy Zem et je viens ici, à Genève, pour vous parler de mon film « Les Miens » qui sort le 23 novembre.

Est-ce que c’est un fantasme pour vous de perdre les filtres de la bienséance sociale et de dire leur quatre vérités aux gens qui vous entourent ? Est-ce que la position de votre personnage, Moussa, et de votre frère, est enviable ?

Roschdy Zem : Non, ce n’est pas un fantasme. Mais quand c’est arrivé à mon frère, je l’ai envié. Parce qu’on a beau parler dans ces cas-là de handicap invisible, j’ai vu cette liberté que lui procurait cet accident, de dire effectivement tout ce qu’il pense.

Il faut faire le distinguo entre un traumatisme crânien et la folie : c’est une altération du lobe frontal qui fait qu’il est totalement désinhibé. Et tout ce qui le gêne, tout ce qui le dérange est décuplé, donc quand il le formule ça prend une forme souvent agressive, parfois colérique. Tous ses sentiments sont décuplés : quand il est triste, il est très triste, quand il est en colère, il est très en colère. Et tout ce qui peut le contrarier, il le formule.

C’était éphémère. Dans son cas, ça a quand même duré quasiment 2 ans. Heureusement, aujourd’hui il va mieux, il est soigné, mais il a effectivement traversé une période pendant laquelle il pouvait dire tout ce qu’il ressentait, sans jamais se soucier de ce que ça pouvait procurer chez l’autre. Alors je me suis dit que ce handicap le rendait plus libre que nous.

Ça vous fait rêver j’ai l’impression ! (Rires)

Roschdy Zem et Sami Bouajila frères dans le film Les Miens interview du réalisateur histoire vraie

Il faut nous expliquer ce trauma crânien : le choc est à l’arrière du crâne, la bosse est à l’avant. Est-ce que ça s’est passé vraiment comme ça pour votre frère ? Ou est-ce que c’était un plaisir pour vous de faire une référence à Elephant Man ?

Roschdy Zem : Josiane ? Josette ? Je vais vous appeler Josette… Josette, j’ai raconté surtout avec mes yeux. Les scènes chez le neurologue se passent avec le vrai neurologue de mon frère. Donc je n’ai pas eu la volonté de transformer Sami Bouajila en Elephant Man, car mon frère, à ce moment-là était Elephant Man.

Il y a une chose assez étrange dans ce qui lui est arrivé, effectivement, c’est qu’il est tombé complètement en arrière sans se protéger. Le choc a eu lieu à l’arrière de la tête. La bosse est devant, pourquoi ? Parce que le cerveau fait ça (vers l’arrière) et ça (vers l’avant) et c’est ce contre-choc qui provoque l’hémorragie dans la partie frontale du cerveau.

C’est assez intéressant parce qu’après, du coup, on se penche sur tous les accidents liés aux traumatismes crâniens et ce qu’ils ont pu provoquer et il y a des histoires incroyables ! Je vous conseille le livre « L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau » de Oliver Sacks qui raconte les différents cas pathologiques sur plusieurs années qu’ont provoqués des traumas crâniens.

L-Homme-qui-prenait-sa-femme-pour-un-chapeau-reedition

Je vous donne un exemple qui me vient à l’esprit, d’une personne qui a perdu la vue suite à un traumatisme crânien. Quand on lui a annoncé qu’elle ne verrait plus jamais elle ne comprenait pas ce qu’on lui disait puisqu’elle avait perdu même la notion de voir. On lui dit : « Tu ne verras plus » et elle répondait : « Voir quoi ? C’est quoi voir ? » Ça va loin ! Le cerveau est la partie du corps la plus secrète puisque faite de milliards de cellules qui, réunies, font de nous ce que nous sommes.

Vous êtes le frère de votre frère dans le film… Et vous avez choisi d’interpréter un homme qui pratique un métier de lumière : présentateur sportif. Est-ce que c’était un kiff de faire ce métier-là particulièrement, Roschdy Zem ?

Roschdy Zem : Oui, bien sûr et il y a deux raisons à cela. On m’a souvent demandé si j’avais toujours rêvé d’être acteur. J’ai toujours rêvé d’être animateur. D’animer un talk show, dans le milieu du sport mais aussi dans la variété…

Aujourd’hui, par exemple, j’aurais aimé être Yann Barthès.

Quotidien, tous les jours, avoir des invités, parler de l’actualité. J’adore. Je ne sais pas si c’est bien comme métier, mais il me fait fantasmer. Concernant le film, ce qui m’intéressait c’était de trouver un métier qui soit dans la lumière, pour faire un peu le parallèle entre mon personnage et ce que je suis dans la vie. Un métier où la notoriété est importante par rapport surtout à ce que ça déclenche, ce que ça provoque au sein d’une famille lambda, ordinaire. C’est pour ça que j’ai choisi ce métier. Et puis j’adore le foot. Le Live Football Club… je me suis fait plaisir.

Anaïde Rozam dans le film de Roschdy Zem Les Miens nièce Instagram vidéos

Vous dites que votre frère avait ses sentiments, ses émotions décuplées. Dans le film, Moussa se définit comme un fantôme, avec des sens effacés, jusqu’à notamment la scène finale où on sent que la musique prend une place importante dans sa résurrection. Est-ce que vous avez une chanson, une musique qui vous donne plus que les autres ce sentiment d’être en vie ?

Roschdy Zem : Vous savez, depuis quelques années, je vis seul. Quand je me réveille, la première chose que je fais c’est mettre de la musique. Beaucoup de musique classique, que j’ai découverte il y a quelques années et dont je me rends compte qu’elle devient une deuxième personne. Comme s’il y avait quelqu’un avec moi. Je vous conseille La Traviata que j’écoute beaucoup en ce moment. Ça met de la vie dans mon quotidien.

Et puis, surtout, la musique provoque chez nous des comportements qu’on n’oserait pas avoir en public. Qui n’a pas, un jour, seul dans sa chambre, écouté David Bowie ou Mick Jager, en se prenant pour lui et chanter comme lui ? Quelque chose qu’on arrêterait à l’instant où quelqu’un entrerait dans la pièce. Et on aurait même un peu honte de s’être laissé aller comme ça. C’est ça qui est formidable. Parce que, qu’est-ce qui nous empêche de le faire ? C’est beau de pouvoir avoir ce lâcher-prise et d’être transporté par une musique ou par un artiste.

Mais, on a des codes, dans notre société, qui nous empêche de nous exprimer comme ça. On le fait, parfois, en concert… Là par exemple je n’oserais pas le faire là tout de suite devant vous. Alors que je devrais pouvoir avoir cette liberté parce que c’est une démarche bienveillante, finalement. Il n’y a pas de mal à cela. C’est intéressant ce que ça raconte sur notre société et sur ces interdits qu’on se fixe, ces choses qu’on ne s’autorise pas.

C’est le mal d’aujourd’hui ?

Roschdy Zem : Pas d’aujourd’hui. De toujours. On est irrigué par une éducation judéo-chrétienne qui dicte une forme de comportement qui nous différencie aussi des animaux. Alors on n’a pas ce lâcher-prise mais ce qu’on appelle « vivre en société. Ça nous oblige à avoir un comportement adéquat, qui change en fonction de la situation géographique et culturelle.

Plus vous allez dans des milieux retirés, en Amazonie ou chez les Pygmées, plus il y a une façon de se conduire qui est beaucoup plus libre, assumée. Et plus on arrive dans des sociétés modernes et occidentales, plus on se referme sur des codes multiples, vestimentaires, d’attitude, etc. On peut les décliner sous toutes leurs formes. C’est intéressant de le constater et de tenter de l’analyser. D’avoir cette lucidité-là.

Maïwenn actrice femme de Roschdy Zem et co-scénariste dans Les Miens

Pour ce film Les Miens, vous vous êtes constitué une famille de cinéma. C’est quoi une famille de cinéma, c’est la vraie en mieux, c’est un moyen de régler quelques comptes ?

Roschdy Zem : Je n’ai pas de comptes à régler. En tout cas, pas quand je fais un film. J’aime bien l’idée de travailler en toute sérénité. C’est ce qui différencie mon écriture de celle de Maïwenn. Elle a écrit des films dans lesquels elle réglait des comptes avec sa famille, alors que moi j’avais une vraie vocation, plutôt, de l’ordre de l’hommage plus que du règlement de compte.

Quant à se constituer une famille, oui. Ça fait à peu près trois décennies que j’erre autour de ce domaine-là qu’est le cinéma, forcément, il y a des noms qui reviennent. Sami Bouajila, c’est comme une évidence. On a des trajectoires parallèles qui ont parfois été réunies au travers de projets en commun. Rachid Bouchareb, c’est un peu la même chose, c’est un metteur en scène avec lequel j’ai été amené à travailler très régulièrement. Voilà, on s’entoure des gens, comme ça,  qui font partie des rencontres qu’on a pu faire et qui se sont rééditées. Et la famille se constitue quasi naturellement. Ce n’est pas l’objet d’une longue réflexion.

J’ai pris ma propre fille pour jouer dans le film aussi. Donc je m’entoure de gens que j’aime, de gens que je connais, que je côtoie depuis très longtemps. Est-ce que c’est une famille de cinéma ? Je ne sais pas. C’est très aléatoire une famille de cinéma, parce qu’on se rend compte qu’on y est attaché mais qu’il n’y a pas de promesses qui sont faites, sur une vocation à avoir une relation éternelle et indestructible. Ce n’est pas vrai. Les choses évoluent en fonction des projets qu’on a en commun et parfois les chemins se séparent. Et c’est tout aussi bien.

Sami Bouajila dans Les Miens le film

Ce sont les vôtres…

Roschdy Zem : C’est Les Miens, oui, oui bien sûr, mais c’est aussi quelque chose qui évolue. Ce que je veux dire c’est que c’est important d’avoir un champ d’horizon assez large, afin de s’extirper aussi de cette famille et d’en découvrir d’autres. De se rendre disponible. C’est important de ne pas se circonscrire autour d’une seule famille mais d’aller vers un ailleurs, vers d’autres domaines. La famille c’est un abri formidable dans lequel on se sent bien, c’est une zone de confort. Mais il faut à un moment briser ça et se « mettre en danger » , recommencer à zéro. C’est vertigineux mais c’est passionnant.

Pour terminer, nous voulions vous remercier pour votre prise de position forte contre les pantacourts et les trottinettes électriques. Est-ce que vous avez une anecdote à nous raconter à ce sujet, quelque chose que vous auriez sur le cœur, Roschdy Zem ?

Roschdy Zem : Je suis rarement intolérant, mais… Vous savez, une fois j’ai tourné avec un metteur en scène – c’est à lui que je fais référence dans le film, il se reconnaîtra peut-être – qui me dirigeait en pantacourt et en Birkenstock. Et je lui dis que je ne peux pas donner du crédit à sa direction d’acteur tant qu’il porte ces pantacourts avec ces poils aux chevilles et ces Birkenstock. Ce à quoi il répond :

« Mais pourquoi ? C’est quoi ce rejet ? » Je suis d’accord avec toi, c’est hyper excluant. Mais c’est mon luxe, c’est ma limite. Il y a un moment c’est difficile pour moi de donner du crédit à quelqu’un qui doit me diriger et qui est vêtu de la sorte. Voilà. Je m’en excuse. On ne devrait pas ostraciser les gens qui portent des pantacourts, mais le pantacourt, plus les Birkenstock et de surcroit si on ajoute la trottinette ! Comment dire… Ça fait beaucoup. (Rires) Et pour peu qu’il perde ses cheveux et qu’il ait une queue de cheval… Il existe, je l’ai vu celui-là aussi !

Les Miens un film famille de Roschdy Zem photo de famille affiche

LES MIENS

Un film de et avec Roschdy Zem, avec Sami Bouajila, Maïwenn, Meriem Serbah, Anaïde Rozam, Rachid Bouchareb, Nina Zem

Au cinéma dès le 23 novembre 2022

© ShannaBesson-LePacte / AgoraFilms

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