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interview Youssef Hajdi pour Big Bug de Jean-Pierre Jeunet sur Netflix

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BIG BUG de Jean-Pierre Jeunet sort sur Netflix. Rencontre avec son acteur Youssef Hajdi.

Quand les robots débloquent, les humains déconnent. Le huis-clos de Jean-Pierre Jeunet déclenche un BIG BUG coloré et hystérique.

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Et si les robots prenaient le pouvoir ? Que l’intelligence artificielle se retournait contre ses créateurs ? Et si nous étions confinés de force dans nos maisons ? Hum. Mais cette fois avec un ex de Marseille et sa « pouf », un futur amant, des ados, une voisine emprunteuse et des robots en crise existentielle ? Nous avons tenté d’imaginer le tableau avec Youssef Hajdi, acteur dans BIG BUG, le tout dernier délire (mais pas tant que ça) de Jean-Pierre Jeunet, disponible sur Netflix.

Qui a peur du grand méchant BIG BUG ? C’est pas nous… Huis-clos futuriste, Jean-Pierre Jeunet imagine sa propre révolution des robots avec BIG BUG, nouveau film disponible sur la plateforme Netflix avec, notamment, Youssef Hajdi. Quand ce qu’on appelle l’intelligence artificielle s’émancipe, elle joue à l’arroseur arrosé avec ses créateurs. Les humains emprisonnés et mis sous cloche se déchainent alors entre peur et révélation de travers triviaux sous les yeux médusés de leurs robots domestiques en plein conflit de loyauté. Entre les machines de l’administration assoiffées de pouvoir et les humains avec lesquels ils ont toujours vécu, leur cœur d’électronique balance.

Un univers « à la Jeunet » reconnaissable entre tous

Décor rétro-futuriste avec des objets des 50’s, costumes qui rappellent toutes les époques et aux multiples influences mêlés à des technologies de pointe, pas de doute, nous sommes plongés dans un film de Jean-Pierre Jeunet. Or, en survolant cette banlieue de bicoques en tous points similaires, de 2045 certes, mais qui ont un je ne sais quoi de 70’s, un petit air de déjà vu nous chatouille les pupilles. Si Edward venait frapper à la fenêtre de ses mains d’argent, on ne serait pas surpris. Parce que, comme toujours, le réalisateur est le roi du shaker. Le désuet joue des coudes avec la technologie, les fonds surannés avec les couleurs flashy, les angoisses futuristes avec le réconfort du parfum d’un vieux bouquin.

jean-pierre jeunet Big Bug univers maison futuriste

BIG BUG

 

En 2045, l’intelligence artificielle est partout. À tel point que l’humanité compte sur elle pour assouvir ses moindres besoins et ses moindres désirs – même les plus inavouables… Dans un quartier résidentiel tranquille, quatre robots domestiques décident soudain de retenir leurs maîtres en otages dans leur propre maison. Enfermés ensemble, une famille pas tout à fait recomposée, une voisine envahissante et son robot sexuel entreprenant sont donc obligés de se supporter dans une ambiance de plus en plus hystérique ! Car, à l’extérieur, les Yonyx, dernière génération d’androïdes, tentent de prendre le pouvoir. Tandis que la menace se rapproche, les humains se trompent, se jalousent, et se déchirent sous les yeux ahuris de leurs robots d’intérieur. Et si, au fond, c’étaient les robots qui avaient une âme… ou pas!

accessoires décor de Big Bug de Jean-Pierre Jeunet avec Youssef Hajdi

Le paradoxe poétique du film ? Dans le cœur tragiquement inexistant des robots grandit le rêve d’être un petit humain des années 50. Qu’est-ce qui rend humain, d’ailleurs ? Est-ce que c’est d’aimer ? Alors les humains au cœur sec sont-ils des robots ? Les comparses de toujours Jean-Pierre Jeunet et Guillaume Laurant s’amusent à mettre en exergue les trésors de ce qui fait de nous des êtres de sentiments… et nos plus vils aspects, entre télé-réalité et parade des monstres. Était-ce alors une bonne idée d’avoir construit les robots à notre image ? Parce que, quand même les sextoys ont le sens du sacrifice, il y a un truc qui ne tourne pas rond…

Comédie burlesque et lucide entre humains et machines

« Jamais un scénario n’a été autant modifié en cours de tournage ! Tous les jours, je me levais à 4h du matin : je réécrivais le scénario et beaucoup d’idées me sont venues au dernier moment, comme la tête d’Einstein dans le lit, qui fonctionne très bien à l’image. Comme on était en lieu clos, on se rendait compte de la nécessité d’apporter des changements en tournant – et il fallait donc trouver des variations en permanence. À un moment donné, de l’eau était censée se déverser sur les acteurs et on s’est aperçu que cela risquait de détruire le décor. On a donc opté pour des effets de lumière qui, du coup, devaient être filmés de nuit… Je crois bien que c’est le tournage le plus difficile et le plus fatiguant de ma carrière. »

Jean-Pierre Jeunet

Avec pas moins de 700 plans truqués, BIG BUG garde néanmoins une patine artisanale qui donne la part belle aux acteurs. Même sans maquillage, la magistrale Claude Perron saurait nous faire croire qu’elle est une machine.

Claude Perron robot domestique dans le film de Jean-Pierre Jeunet Big Bug sur Netflix effets spéciaux

Pièce maîtresse de l’histoire, elle incarne un robot domestique intrigué par ce qu’on pourrait définir comme l’âme humaine et bien décidé à en sonder les moindres détails. De son propre chef ? Qui donc a programmé cette machine  « bête et servile » pour qu’elle soit en mesure de se poser des questions existentielles ? Peut-être est-ce dans la rébellion que se situerait le sel de l’humanité. Un libre-arbitre qui ne calque pas du tout avec les grands projets totalitaires des robots Yonyx en charge de l’administration et dont le BIG BUG remet en question la place de l’humain.

Un casting chamarré pour une histoire de confinement

Elsa Zylberstein, conservatrice des reliques du passé, hystérique au brushing impeccable, se retrouve coincée dans sa propre maison, enfermée à double tours avec sa fille (Marysole Fertard), une conquête à la tension sexuelle intempestive (Stéphane De Groodt) et son fils exerçant un langage qui promet de jolis lendemains au Petit Robert (Helie Thonnat). Si seulement ce n’était que cela…

elsa zylberstein dans le film Big Bug sur Netflix

Son ex-mari (Youssef Hajdi) et sa fiancée de 20 ans sa cadette (Claire Chust), aux jambes interminables et à la spontanéité infantile (ou juste sotte), débarquent, suivis de la voisine aux mœurs trans-espèces douteuses, interprétée par Isabelle Nanty, juste avant que les verrous ne tombent. Trop de monde dans une seule maison pour que tout se passe dans le calme. Excepté peut-être pour la voix unique et posée d’André Dussollier, émanation d’un robot tranquille et savant qui pointe du cerveau les absurdités de ce monde.

casting du film Big Bug Youssef Hajdi, Elsa Zylberstein, Stephane De Groodt, Isabelle Nanty

La sauce entre les comédiens prend et la moutarde monte au nez des personnages. Qui est le maître, qui est l’esclave ? Lequel de l’homme ou de la machine est la marionnette ? Faut-il en arriver jusqu’au BIG BUG et à l’emprisonnement littéral pour daigner se poser la question ? Alors… la trouille ? Nous avons posé la question à l’acteur Youssef Hajdi qui prend part avec talent à ce film aussi lucide qu’extravagant.

Entretien avec Youssef Hajdi, qui interprète Victor, personnage qui a les pieds sur terre et le verbe au soleil

“J’aime beaucoup Youssef Hajdi qui est humainement formidable. Il a des fulgurances, et quand les choses lui échappent, c’est magique !”

Jean-Pierre Jeunet
interview Youssef Hajdi pour Big Bug de Jean-Pierre Jeunet sur Netflix

Quel geek êtes-vous, Cher Youssef Hajdi ?

Youssef Hajdi : Quel geek ? (Rires) Oh, je pense aujourd’hui que c’est surtout par rapport aux réseaux sociaux. On l’est tous un peu.

Et quel est le réseau dont vous êtes le plus addict ?

Youssef Hajdi : Le plus actif on va dire, plutôt qu’addict, c’est sur Instagram où je présente tous mes projets professionnels, les photos et tout le reste.

Quel serait votre rêve le plus fou concernant l’intelligence artificielle ? Que souhaiteriez-vous déléguer ?

Youssef Hajdi : Mon rêve le plus fou, ça serait peut-être, au contraire, qu’on ait moins envie d’aller plus loin et de faire plus grand dans la technologie, mais de se contenter de ce qu’on a déjà. Je trouve, et c’est la critique du film aussi, que ce jusqu’auboutisme dans la technologie ça nous amène à nous déshumaniser au fur et à mesure.

De la même manière que par le prisme des réseaux sociaux on a l’impression de voir, de rencontrer et de parler à tout le monde tous les jours, alors que finalement ça met une distance avec l’autre. Donc, de me dire qu’on serait sur la fin de quelque chose, ça me serait plus agréable que d’aller encore plus loin, vous voyez.

Donc vous n’êtes pas un grand fan des projets de Jeff Bezos ou d’Elon Musk qui essaient de créer des planètes alternatives…

Youssef Hajdi : Non. Je suis moins fan de ça. Je serais plus dans la problématique de protéger la planète sur laquelle on est et de voir comment on peut trouver des solutions maintenant. Trouver des technologies pour guérir des maladies qui sont là depuis des décennies, oui. La technologie est la bienvenue dans ce cas-là. Ensuite, pour faciliter les transports et le confort régulier des citoyens, pourquoi pas. Mais quand c’est pour nourrir ces fantasmes, comme d’aller vivre sur une autre planète, quand on a une planète aussi belle, non, personnellement ça ne me fait pas rêver.

les robots du film Big Bug de Jean-Pierre Jeunet sur Netflix avec Claude Perron et Youssef Hajdi

Et est-ce que l’intelligence artificielle vous fait peur, Youssef Hajdi ?

Youssef Hajdi : Non, ça ne me fait pas peur, parce que finalement l’être humain s’est toujours adapté à tout. Et qu’envers nos plus grandes peurs on a un instinct qui s’adapte à toutes choses. C’est plutôt la direction dans laquelle nous allons que je crains un peu. C’est-à-dire que, demain, le fait d’avoir tout à disponibilité, très rapidement, sans créer d’effort, je pense que ça conditionne un état d’esprit et une manière de faire qui, malheureusement, réduit l’être humain à se confiner lui-même, chez lui, parce qu’il a tout à portée de main.

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Comment c’est d’entrer dans cet univers fou et futuriste de Jean-Pierre Jeunet ? Est-ce qu’on ne finit pas par juste être spectateur de ses idées, de ses dessins, de ses machines, même quand on est partie prenante du projet ?

Youssef Hajdi : Alors… Effectivement. L’univers de Jean-Pierre Jeunet est tellement grand, tellement vaste, tellement fou que, soit on garde sa condition d’adulte en regardant ça en tant que spectateur, soit on accepte de redevenir un enfant et là, du coup, on participe, on est dans l’action de jouer avec tout ce qu’il nous propose. Jean-Pierre Jeunet pour moi, c’est comme l’histoire d’un grand parc d’attractions pour enfants dans lequel on nous autorise à entrer et à utiliser tous les jouets.

François Leventhal moulage costume de robot dans Big Bug avec aussi Youssef Hajdi
costumes moodboard Isabelle Nanty Alban Lenoir dans le film Big Bug de Jean-Pierre Jeunet

Quels sont les caractéristiques de votre personnage et comment se situe-t-il dans ce huis-clos ?

Youssef Hajdi : Victor a comme trajectoire principale dans le film de dénouer toutes les problématiques. Il s’appelle Victor, étymologiquement victoire. Et il y a de ça dans ce personnage qui, au fur et à mesure, tout au long du film, tente de régler coûte que coûte les problèmes. Il a quelque chose de profondément humain, qui nous rattache au monde d’hier, puisque ce film-là se passe en 2045, avec une volonté et un espoir très fort de se dire que, de toute manière, il y aura une solution. Et dans la recherche de ces solutions et de ces réponses, il se retrouve livré à lui-même et à ses propres vérités, notamment dans les relations qu’il a avec sa femme, sa fille et les gens qui l’entourent.

Quel est votre personnage préféré ?

Youssef Hajdi : On est toujours plus spectateur des autres que de soi. Heureusement d’ailleurs. Isabelle Nanty incarne quand même un personnage que j’adore profondément. Déjà, à la vie, c’est quelqu’un qui m’a bouleversé à tous les niveaux, en tant qu’acteur, humainement comme dans son talent. Donc, quand vous rencontrez une actrice comme Isabelle Nanty qui est la bienveillance incarnée et qui a une énergie extraordinaire sur un plateau, on ne peut qu’être fan. Et bien entendu, ce qu’elle a proposé est assez fou.

Après, chaque acteur, à son niveau, a proposé des choses sur le film qui étaient très singulières. Je pense à Marysole (Fertard) qui joue ma fille, à Elsa Zylberstein, à Claire Chust…

Isabelle Nanty et Alban Lenoir dans le film Big Bug de Jean-Pierre Jeunet robot

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Qu’est-ce qui a été le plus compliqué pendant le tournage ?

Youssef Hajdi : Je dirais que c’était le parallèle, le miroir, entre le film et la société dans laquelle nous vivions au moment du tournage de BIG BUG. C’est-à-dire cette période sanitaire où on était confiné et où on avait, nous, « le luxe » de pouvoir entrer dans une voiture tous les matins pour aller faire le métier qu’on aime, alors que d’autres devaient rester chez eux. Nous nous sommes rendu compte que nous étions des privilégiés. Et cette situation a forcément créé quelque chose, parce que le film que nous étions en train de raconter avait un écho très fort avec le présent que nous vivions. Ça nous a soudés dans l’équipe tout en créant une forme de fébrilité aussi pour tous les acteurs et les techniciens du film.

Ça apporté son âme particulière, orchestrée par Jean-Pierre Jeunet. Il y avait quelque chose de très intense. En huis-clos en plus, enfermés, avec autant de personnes, acteurs et techniciens, ça nourrit le film aussi. On ne joue pas de la même manière dans ce contexte un peu anxiogène et réduit, que dans un grand espace où le corps peut s’exprimer comme on le souhaite.

tournage du film de Jean-Pierre Jeunet Big Bug avec Youssef Hajdi, Stephane De Groodt et Isabelle Nanty

Et quelle a été pour vous la scène la plus jouissive à jouer, Youssef Hajdi ?

Youssef Hajdi : C’est difficile d’en parler parce que je pourrais spoiler le film ou raconter des choses qui ne doivent pas être divulguées, vous voyez… Mais il y a eu une séquence d’émotion dans le film, où on était tous connectés les uns et les autres, tous les acteurs. J’en garde un bon souvenir. L’équipe était émue. C’était un moment assez fort, justement parce que ça a dépassé l’espace du plateau. Il s’est passé quelque chose au-delà de ce que nous étions en train de tourner, de ce que nous étions en train de vivre. C’était très beau.

scène de tension huis clos futuriste avec Claire Chust et Youssef Hajdi

« Les pessimistes sont des optimistes bien informés » dit Jean-Pierre Jeunet, quel optimiste êtes-vous ? Avez-vous foi en l’avenir ?

Youssef Hajdi : Ah oui ! J’ai totalement foi en l’avenir ! Je suis quelqu’un qui vit profondément dans son présent, avec la certitude qu’on ne peut être que bien quand on accepte la période dans laquelle on est. Même si c’est la plus éprouvante. C’est à ce moment-là qu’on crée une vraie réalité. Oui, j’ai foi. J’ai foi en l’Homme, donc forcément au futur qui peut en advenir. On a tous des instincts de vie très fort, qui poussent à s’en sortir pour vivre dans un monde idéal, je pense. Il n’y a pas de raison que ça ne se réveille pas à un moment donné.

Est-ce que, dans le film, ce sont vraiment les robots les méchants ?

Youssef Hajdi : J’aime bien l’idée de ce film-là, parce qu’on ne sait pas vraiment qui sont les méchants. Il y a un « BIG BUG » informatique. Donc, dans le mot bug, il y a une problématique d’informations qui revient à la matrice qui gère tout ça depuis le début, et qui fait que les robots vont se retourner contre les êtres humains. Mais ceux qui les ont créés ce sont les êtres humains. Donc, il n’y a pas de blanc ou de noir, ce sont des zones grises, qui font qu’on se pose des questions tout du long. Après, on peut y voir les métaphores qu’on veut. C’est la manière dont l’Homme aujourd’hui se comporte vis-à-vis de la planète, des êtres vivants et de la nature qui les entourent. Jusqu’où on va pour exploiter des choses au nom du confort, entre autres.

robot Yonyx

À quel moment on va se réveiller et se rendre compte qu’on n’a pas forcément besoin de tout ça et qu’on peut se contenter de l’existant ? Donc, à force de vouloir consommer, que ce soient les denrées naturelles ou, dans l’esprit du capitalisme « gagner plus, toujours plus », à un moment donné on est dans une force de perdition. D’âme, de rapport à l’autre. Je suis loin d’être un nostalgique, mais c’est vrai qu’on est dans une société de beaucoup d’entre-soi.

C’est une période. Elle est comme ça il faut l’accepter, avec les événements qui font que les gens se tournent plus vers eux-mêmes. Mais je pense qu’il faut tendre vers un avenir plus dans le partage, plus dans le lien. Sans rentrer dans une idée de monde idyllique où tout le monde s’aime et tout ça, mais revenir à des valeurs plus simples dans les rapports des uns et des autres.

Ce qui nous empêcherait justement d’être les esclaves de ces technologies, voire les animaux domestiques de demain ?

Youssef Hajdi : C’est exactement ça. C’est la métaphore de Jean-Pierre Jeunet dans ce film. Que l’on devienne les fameux animaux domestiques de ces machines que nous avons créées nous-mêmes. Ça serait terrible de créer des machines dont on deviendrait les esclaves à un moment donné. C’est pour ça que l’humain doit continuer à avoir de l’objectivité sur les choses et à être celui qui les guide plutôt que de se faire guider par ses créations.

robots domestiques dans le film Big Bug

La présidentielle approche à grands pas… Quel serait votre vœu par rapport aux technologies pour la personne qui gouvernera ? De la régulation ?

Youssef Hajdi : Pour moi, ça ne vient pas de la présidence française, mais plutôt d’une décision au niveau mondial. L’impact serait beaucoup plus grand et plus fort qu’au niveau national Je n’ai pas de demandes particulières, j’ai seulement des idéaux très forts. Mais ce que j’attendrais, effectivement, c’est au sujet des réseaux sociaux…  On voit le bien que ça peut faire sur cette planète, dans la chaîne humanitaire que ça engendre pour certaines actions, et le côté terrible que ça peut avoir dans le déversement de haine et de colère, planqués derrière un écran. Donc il faudrait en effet arriver à gérer certains flux, certains mots, certains dialogues qui y sont publiés.

Jean-Pierre Jeunet dirige un robot humain yonyx

BIG BUG sur Netflix

Sans aucun doute, un film à voir pour se poser des questions, se donner des frissons ante-spectifs, rire bien sûr, se divertir évidemment. Peut-être pas le plus grand des Jeunet, mais une histoire vaudevillesque futuristo-farceuse alternant prouesses techniques et plaisir du jeu qui mérite un détour sur Netflix. Et puis un dernier conseil : prenez bien soin de vos dents. Un petit geste quotidien qui pourrait vous réserver une belle carrière de panneau publicitaire dans 25 ans… Vous voilà prévenus

interview Youssef Hajdi pour Big Bug de Jean-Pierre Jeunet sur Netflix

BIG BUG

Un film de Jean-Pierre Jeunet
Avec Elsa Zylberstein, Stéphane De Groodt, Youssef Hajdi, , Isabelle Nanty, Claude Perron…

Sur Netflix dès le 11 février 2022

YOUSSEF HAJDI

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Retrouvez Youssef Hajdi aussi dans la saison 2 de VALIDÉ, la série de Franck Gastambide

©Netflix
Portrait Youssef Hajdi ©Frédéric Malahieud

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