Daniele Finzi Pasca met en scène Luzia, 38ème production de la mythique troupe du Cirque du Soleil. Il nous emmène au Mexique, entre ciel et mer, eau et feu., à l’aide de ses acrobates, jongleurs, danseurs, chanteurs qui nous racontent une histoire pleine de couleurs et de poésie. En tournée en Europe, Luzia passe par Londres, Barcelone, Genève, Alicante et Madrid. Billetterie ouverte.
Il y a ceux qui adorent et ceux qui détestent. Le cirque a ce petit don de cliver autant qu’il faire briller les yeux des amateurs, petits et grands. Reste que le cirque de notre enfance a bel et bien disparu, avec ses fauves, ses éléphants et son clown blanc. Or, que ce qu’on appelle « le nouveau cirque », ne manque pas de magie ni de poésie. Pas besoin d’animaux pour réaliser des prouesses défiant la physique et le corps humain. Passé maître dans l’art d’émerveiller les foules partout dans le monde et ce depuis bientôt 40 ans, le Cirque du Soleil, venu tout droit de Montréal, continue de créer et de raconter de nouveaux contes visuels dont le dernier en date, Luzia, s’apprête à démarrer sa tournée européenne.
Le voyage au Mexique du Cirque du Soleil avec Luzia
Présenté pour la première fois à Montréal en avril 2016, Luzia est le 38ème opus du Cirque du Soleil depuis les débuts de la troupe. Dans une série de tableaux ahurissants et d’acrobaties à couper le souffle, Luzia transporte l’audience au coeur d’un Mexique imaginaire – un monde suspendu entre rêve et réalité. Naviguant d’un vieux plateau de tournage, à l’océan, en passant par le désert, LUZIA se veut une ode à une variété de lieux, visages et sons colorés de la culture mexicaine traditionnelle et moderne. Poétiquement guidé par la lumière (‘luz’ en espagnol) et la pluie (‘lluvia’), Luzia raconte la rencontre d’un voyageur avec la culture, la nature et la mythologie d’un pays éblouissant habité par une ménagerie de personnages mystérieux.

Rafraîchissant et surprenant, Luzia captive en incorporant artistiquement un rideau de pluie aux disciplines acrobatiques – une première pour une production du Cirque du Soleil vouée à se déplacer dans le monde.
Le scénographe Eugenio Caballero s’est fixé trois objectifs principaux lorsqu’il a élaboré le concept scénique de ce spectacle : une idée de monumentalité et de grandeur qu’on associe généralement au Mexique, que chaque spectateur, où qu’il soit assis sous le chapiteau, puisse apprécier pleinement l’ensemble des numéros et enfin, un environnement qui permette rapidement et de manière transparente les changements de temps et de lieu.
L’eau, source d’inspiration et de magie spectaculaire
Le bassin d’eau dans le plancher de la scène et la création de rideaux de pluie ont permis des moments empreints de poésie et de sensualité, tant d’un point de vue artistique qu’acrobatique, notamment dans ce numéro de sangles aériennes durant lequel un artiste effleure la surface de l’eau à chaque passage créant une véritable peinture de gouttelette dans les airs.

Dans une idée novatrice de faire chavirer les repères et les préconçus d’un spectacle de cirque, deux énormes tapis roulants ont été intégré à un numéro de cerceaux – une discipline du cirque traditionnel chinois –dans le but de générer de la vitesse et d’enrichir le vocabulaire acrobatique. Les appareils défilant sans arrêt sont utilisés par les artistes pour exécuter des plongeons audacieux dans les cerceaux pour le plus grand plaisir des spectateurs. Une nouvelle manière d’appréhender les prouesses techniques, physique ainsi que la narration d’une histoire nouvelle. Dans l’eau et dans les airs.

Une histoire qui se raconte visuellement, en une succession de tableaux
Au son d’un avion qui s’éloigne, un parachutiste atterrit au coeur d’un champs de cempasuchil entouré d’un immense disque métallique et d’une clé. Alors que sa curiosité l’amène à tourner la clé, il embarque pour un voyage mystérieux, à travers le temps et les espaces – Un lieu entre rêve et réalité. Il fait alors la rencontre de drôles de créatures, de personnages hors du commun.


Une femme papillon lancée dans une course folle croise des danseurs aériens rappelant l’âge d’or du cinéma mexicain. Au coucher du soleil, des silhouettes de cactus se découpent à l’horizon et deux jeunes femmes apparaissent en dansant, elles aussi, avec de majestueux anneaux comme dans un mirage. Quand vient la pluie… Puis le soleil et la plage, ses ballons géants en forme de pastèques, ses poètes, ses plongeurs sous-marins, ses footballeurs du week-end. Mais là-bas ! Ne serait-ce pas quelqu’un qui se noie ? Un sauveteur se pavane sur une bouée au milieu des vagues.

Entre deux transes qui pourraient inviter à s’aventurer jusqu’au ciel, le voyageur est toujours à la recherche d’eau pour étancher sa soif. Il croit pouvoir y parvenir grâce au rideau de pluie, mais il réalise rapidement que dans ce Mexique imaginaire rien n’est gagné d’avance. Une parade de percussions et de chanteurs, entament un hommage aux célébrations de la Dìa de los Muertos, avant de tous se rassembler autour d’un festin, la meilleure façon de terminer un conte, où ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants.