Spectacle humoristique mais propos convaincus, Florent Peyre met en scène et en chansons son engagement écologique. Musique de Pascal Obispo et ribambelle de personnages pour une fresque verte aux multiples facettes et aux nuances impertinentes, NATURE est une comédie musicale pas comme les autres. À voir absolument au Théâtre Trévise jusqu’à fin décembre et en tournée dans toute la France.
Florent Peyre s’est offert un bouquet de personnages qu’il interprète dans un tourbillon d’énergie qu’il tient du début à la fin de son spectacle nommé NATURE. Une performance, sans aucun doute, voire même une prouesse. Sur un rythme effréné, le comédien délivre un pamphlet écologique à sa sauce et se contredit lui-même avec délectation. Derviche virtuose, girouette folle qui passe de l’ironie à l’hommage en un claquement de doigt, en une intonation de voix. Nature est un OVNI, Objet Vert Non Identifié.
Ni comédie musicale à proprement parler – même si Florent Peyre peut se targuer d’avoir collaboré avec le maître en la matière, Pascal Obispo – ni pure pièce de théâtre humoristique, mais indéniablement une parenthèse de divertissement au sens noble du terme, porté brillamment par un comédien facétieux à facettes. Interview ? Interview.
L’interview vidéo et écolo de Florent Peyre, dans les palmiers
De Catherine à Jean-Claude, Florent Peyre est schizophrène
En plus d’être écologiste convaincu, Florent Peyre est schizophrène. Peut-être pas diagnostiqué, mais ça nous semble être une évidence ! Il se prend pour une vingtaine de personnes à la fois et puis aussi 5 animaux, passant de l’un à l’autre en un quart de seconde, avec l’accent, les mimiques et la prise de position écolophobe ou écolofriendly. Un soir de première, dans un théâtre, le comédien Florent va entrer en scène, le public est là, toute l’équipe technique aussi, la comédie musicale écolo peut commencer. Ou pas. Ils ne sont pas tous d’accord. Au concours du plus vert d’entre eux, ce n’est pas forcément le plus évident qui gagne…
NATURE, ou comment parcourir le sujet de l’urgence climatique par le prisme d’une palette de personnage, allant du climato-sceptique au volontaire découragé en passant par le pragmatisme de la vie qui balaye toute bonne volonté. Catherine la productrice, Jean-Claude le régisseur, Tanguy le stagiaire, Maxence le héros de l’histoire, Florent le comédien radicalement vert et puis une courgette qui a la voix de Jean-Pierre Marielle.
Tous ses enfants, tous touchants, même les plus énervants, ils forment une équipe hétéroclite qui réussit, l’air de rien, à faire passer un message et à faire réfléchir à son propre positionnement vert.
Pamphlet sur l’urgence climatique… l’air de rien
Depuis plus d’une année, le comédien Florent Peyre peaufine son morceau de NATURE avec soin et prend plaisir, sur scène, à le jouer et le rejouer, toujours différemment, pour son public. Convaincu que le changement, c’est maintenant, mais sans pour autant se permettre de juger ou d’invectiver, il fait sa part pour la préservation de la planète, professionnellement comme en privé. L’autodérision chevillée au corps.
Impossible de trouver meilleurs vecteurs que le rire et la musique pour inciter les spectateurs à se remettre en question… tout en douceur, entre deux éclats de rire. Chapeau l’artiste !
Vous voulez en savoir un peu plus sur l’engagement écologique et le spectacle de Florent Peyre ? L’interview est là, en intégralité
Bonjour Florent Peyre ! Nous vous laissons vous présenter à votre manière. Si vous préférez parler de la pluie ou du beau temps, ou si vous avez un coup de gueule à passer, vous pouvez aussi…
Florent Peyre : Bonjour ! Je m’appelle Florent Peyre, je suis comédien et je suis très heureux d’être avec vous. Je n’ai pas de cop de gueule à passer… Si ! Je suis enrhumé. C’est ça mon coup de gueule. (Rires)
Votre spectacle, NATURE, se voudrait une comédie musicale, nous imaginons que vous devez en être fan, en règle générale. Est-ce qu’il y en a une en particulier dans laquelle vous auriez aimé jouer/chanter ? Et pour quel rôle ?
Florent Peyre : Alors, j’aurais adoré jouer dans Les Misérables, dans l’humble rôle de Jean Valjean. Ou alors, dans Book of Mormon des auteurs de South Park pour lesquels j’ai une admiration sans borne et qui est très très drôle. J’aurais adoré jouer l’un des mormons qui part pour essayer d’évangéliser un village en Afrique.
Pour NATURE, vous collaborez avec le roi de la comédie musicale à la française, Pascal Obispo. Pouvez-vous nous parler de cette rencontre ?
Florent Peyre : Avec grand plaisir. Ça a été exceptionnel. Déjà, d’oser lui envoyer un message. On était le 15 août avec mes deux co-auteurs (Philippe Caverivière et Matthieu Burnel) au bord d’une piscine en résidence d’écriture très compliquée à Saint-Raphaël… Non, on bossait quand même, on écrivait beaucoup, mais en slip, au bord d’une piscine. À un moment, on s’est rendu compte que le spectacle tendait de plus en plus vers l’histoire d’une comédie musicale.
Alors, Philippe Caverivière, qui a souvent travaillé avec Pascal (Obispo) sur les Enfoirés, m’a suggéré de lui demander directement. Parce que c’est quand même l’un des « boss » de la comédie musicale en France. Avec Pascal, on s’était croisé une fois ou deux, comme ça, mais je n’osais pas oser ! Alors on a écrit un texto, on l’a envoyé et Pascal m’a répondu dans les 5 minutes. Le soir, je lui pitchais le spectacle au téléphone et il m’a dit oui. Tout de suite.
Et vous vous êtes mis à écrire des chansons ?
Ensuite, j’ai découvert comment on écrivait des chansons. Parce que je ne sais écrire que des parodies de chansons. Et c’est plus facile parce que vous avez une trame déjà très solide. Il y a la mélodie, le nombre de pieds pour les paroles, les rimes. L’art de la parodie, d’après moi, c’est d’essayer de coller au maximum à l’originale et de glisser des vannes au milieu. Évidemment, on n’écrit pas des chansons comme ça. On a écrit les paroles avec mes co-auteurs, des parodies de chansons qui étaient nos références et j’ai envoyé le tout à Pascal. Ensuite, il a laissé parler son talent.
Il m’a fait un cadeau exceptionnel, parce qu’il m’a appelé le 24 décembre en FaceTime – j’étais en famille, on préparait le Réveillon du soir – et à 14h, j’étais installé avec mon père, ma mère, devant mon téléphone et on avait Pascal Obispo en FaceTime, son téléphone posé sur son piano, qui me chantait et me jouait tous les morceaux de mon spectacle.
C’était fou.
Même si on se dit… bon… Et si ce qu’il me propose ne me plaît pas, si ce n’est pas exactement ce que je voulais, comment je dis ça à Pascal Obispo ? Parce que (rires) ce n’est quand même pas un poussin de trois jours… Et donc, même si la majorité de ce qu’il m’a proposé correspondait à ce que je voulais – alors, j’ai bien choisis mes mots – il a été très ouvert, très travailleur (ça on le savait).
J’ai eu 2-3 séances en studio avec lui et je l’ai vu faire, refaire, écouter les suggestions, se remettre au piano, tac tac, changer la mélodie, aller enregistrer la voix pour me faire écouter… Enfin, c’était fou. Et puis j’ai le plaisir tous les soirs de me dire que je chante du Obispo.
Et vous le faites bien ! Quel est le personnage que vous avez le plus de plaisir à interpréter tous les soirs sur scène ?
Florent Peyre : Franchement… Ce sont tous mes enfants ! Je prends plaisir à tous les interpréter parce qu’ils ont tous un ancrage dans quelqu’un qui existe vraiment, qui a été déformé au fur et à mesure. Catherine, c’est Catherine Barma (la productrice), qui lui ressemble de moins en moins parce que je rajoute des trucs au fur et à mesure des représentations. Et le personnage fait sa vie. Le régisseur, c’est un mélange d’un pote et d’un vrai régisseur que j’ai eu. Je les aime tous, et de plus en plus.
On avait ébauché un caractère pour chaque personnage.
Mais même en étant très sérieux dans l’écriture ce n’est quand même pas comme d’écrire un film en écrivant toute leur vie, leur background, etc. quand même pas. Mais comme chaque soir je m’impose d’être le plus créatif possible, c’est de l’artisanat, j’ai l’impression de les redessiner un peu plus chaque soir. De mettre un petit coup de gomme par-là, un coup de crayon par-ci. C’est le truc que je préfère dans ce métier, dans la scène, dans la répétition. Le fait de jouer tous les soirs, je sais qu’il y a des gens qui s’en lassent très vite. Moi, je peux jouer 500 fois.
Il y a un sketch que j’ai joué pendant 12 ans, je ne m’en suis jamais lassé.
Pour répondre à votre question, chaque personnage est en train de se développer, une tendresse. Jean-Claude, par exemple, était beaucoup moins sensible au début, c’était juste un Marseillais un peu bourrin, un peu brut de décoffrage. Et puis, petit à petit, on se rend compte qu’il est peut-être dépressif, qu’il fait de la sophrologie, ça le rend très sensible et qu’il a la larmichette facile. Ça le rend beaucoup plus touchant et du coup je l’aime encore plus.
Après, simplement dans le plaisir, j’adore tous les jouer parce que c’est moi qui les ai inventés et je sais pourquoi je me suis offert ces personnages-là. Catherine je l’adore aussi parce qu’elle est complètement zinzin et que la folie est grande ouverte avec elle. J’ai une tendresse toute particulière pour Tanguy parce que je sais ce que ça procure aux spectateurs. À sa première apparition, tout le monde se dit : « Ouh lala, où on va ? Est-ce qu’on a le droit ? » Mais moi je sais qu’il a le mot de la fin.
Justement, en parlant de Tanguy, est-ce que le fait de jouer plusieurs personnages à la fois, de vous donner à vous-même la réplique, vous offre une parade, une plus grande liberté de ton et d’expression ?
Florent Peyre : Oui, c’est vrai. Mais ce n’est pas une parade. Au contraire, c’est la richesse de cette forme-là je trouve. Et c’est valable pour les vannes qui pourraient être un peu trash ou mal interprétées, avec un autre personnage à côté qui dit : « Non, ça tu ne devrais pas le dire. » Certes, ça désamorce, mais ça donne aussi un éclairage. Une personne dit qu’on a pas le droit de faire cette vanne-là et l’autre qui dit que si. Je crée un dialogue tout seul.
Et c’est pareil pour l’écologie. Le fait d’aborder ce sujet-là qui peut être rébarbatif et que les gens voient comme quelque chose de chiant. Franchement, il faut se le dire.
Là, on a une quinzaine de personnages qui parlent d’écologie, chacun avec son caractère et sa manière d’aborder ce sujet.. Il y a des climato sceptiques, il y a ceux qui essaient mais n’y arrivent pas vraiment, il y en a un, c’est Florent, qui est devenu un petit dictateur de l’écologie. Ça permet d’aborder ce sujet-là par plein de prismes. Ce n’est pas qu’on a brossé toutes les manières d’aborder l’écologie, mais je sais ce que j’avais en tête en écrivant.
Par exemple, mes deux co-auteurs n’étaient pas du tout écolos comme moi, mais le sont devenus sur certains trucs grâce à nos séances d’écriture et grâce au spectacle.
Donc, moi, j’étais l’emmerdeur de service et eux deux temporisaient.
Dans chaque personnage, j’ai mis des potes à moi ou des réflexions que j’ai eues. On le sait, quand on parle d’écologie, que soit quelqu’un vous écoute en se disant qu’il ne sait pas certaines choses et a envie d’apprendre, soit on vous dit : « Pfffff n’importe quoi ! ».
Et c’est vraiment la richesse de cette forme de spectacle, de pouvoir représenter tous ces points de vue. J’ai encore du temps pour jouer ce spectacle mais j’ai du mal, quand je pense au spectacle suivant, à envisager une autre forme. Bon, du stand up je n’en ai jamais vraiment fait, mais j’aurais du mal… Franchement, c’est tellement riche ! Pour des millions de raisons. C’est un plaisir absolu dans le jeu.
Quand d’un coup ça s’automatise tellement dans votre cerveau que vous avez vraiment l’impression d’être plusieurs.
Et des fois, le switch se fait tellement vite dans la tête que j’ai impression de recevoir la réplique de l’autre personnage, alors que c’est moi. (Rires) Et puis, il y a cette richesse de pouvoir faire dialoguer des personnages et je trouve que ça rend l’histoire plus savoureuse, avec plus de couleurs, moins monochrome ou monolithique. Je ne prends pas ça comme une parade, mais ça rend, je crois, en toute humilité, le propos plus intelligent.
Et en parlant d’écologie, qu’est-ce que vous faites au quotidien pour la planète ? Quels conseils peut nous délivrer Florent Peyre dans cette interview ?
Florent Peyre : Rien. J’ai fait mon spectacle NATURE, ça suffit largement. Je fais mille trucs dont je parle un peu à la fin du spectacle. Je ne veux pas être redondant, mais on a vraiment changé de mode de vie. Quand je dis « on » je parle de ma femme et moi et de notre petit garçon qui a 5 ans maintenant et qui comprend tout. Ce qui est très rassurant c’est que, évidemment, comme pour tout, l’éducation est la solution.
En fait, se mettre à être écolo c’est un peu comme de se mettre au régime.
Quand on est un gros mangeur, un grand gourmand. Alors on va arrêter ça le matin, arrêter le goûter, les desserts, ça paraît être une montagne et on se dit que c’est trio compliqué. Et évidemment, si on passe de gros gourmand à légumes vapeur, ça dure trois jours et on craque et ça ne marche pas.
Si on fait petit à petit, et je parle en connaissance de cause, au bout d’un mois, un mois et demi, on se retourne et on remarque qu’on ne mange plus de sucreries, qu’on ne mange que des fruits, que ça ne nous manque pas. Ça devient une nouvelle habitude et on se demande même comment on a fait pour se goinfrer autant.
Adopter de nouvelles habitudes…
Quand on a commencé à changer nos habitudes, comme acheter en vrac avec nos sacs en tissu, nos sacs en papier kraft, un ou deux Tupperware, on s’est dit « ouch », alors que c’est si simple. Et puis, rapidement, c’est devenu notre habitude. Et quand on part faire les courses, on prend notre sac, qui est déjà prêt, avec des bouteilles pour prendre les liquides en vrac. Voilà.
La gourde, c’est pareil. Évidemment que c’est plus simple de réaliser dans le train qu’on a soif et d’aller s’acheter une bouteille au bar. Bien sûr. Mais maintenant, ça fait partie de mes habitudes quand je pars, Je vérifie si j’ai mes clés, si j’ai éteint la lumière et si j’ai ma gourde dans mon sac. Donc, plus de bouteilles en plastique depuis 5, 6, 7 ans.
Les fruits et les légumes de saison : pareil.
Oui, c’est bon un jus d’orange le matin. Quand on se dit, bon, plus de jus d’orange le matin, ça fait chier. Après, on n’est pas obligé d’être radical. Ça peut être un jus, qu’on va savourer, une fois par semaine au lieu d’en boire tous les matin.
Voilà, je ne me déplace plus qu’à vélo, j’ai revendu mon scooter il y a 6 ans. Le moins d’avion possible, quasiment jamais en France sauf si vraiment l’emploi du temps l’impose. Des fois, je me mets des vraies « tanasses » de train sur des trajets que je pourrais faire en une heure, mais je le fais quand même.
Est-ce que vous avez de l’espoir avec la COP 26 de Glasgow et les promesses qui y ont été faites ?
Florent Peyre : Oui et non… Je ne suis jamais très au fait de la politique et des événements politiques. Ce qui me rend heureux, c’est que, quand même, tous les dirigeants du monde se réunissent et se demandent quoi faire pour faire moins mal.
Après, quand je vois qu’il y a 400 jets qui arrivent le même jour à une conférence sur l’écologie… (Rires). Mais s’ils arrivent en jet pour promettre d’arrêter les énergies fossiles, pourquoi pas. Parce que c’est systématique ! Sans vouloir être radical. D’ailleurs c’est pour ça que le spectacle est comme il est, je ne crois pas aux propos radicaux.
Quand j’ai un pote en face de moi qui pense l’inverse, ce n’est pas en lui fonçant dans le lard que je vais le convaincre.
En revanche, je constate souvent que quand je dis que je me déplace en vélo électrique et que c’est déjà pas mal, en face il y aura : « Oui mis dans ton vélo, il y a une batterie, comme dans mon scooter, c’est pas écolo… ». Le pas écolo va toujours chercher à faire des reproches celui qui essaie de faire un petit effort. Parce qu’on ne sera jamais parfait ! Ou alors je vais revivre sur le plateau d’Ardèche où je suis né, je prends des chèvres, un potager, je ne fais plus de spectacles, je ne bouge plus.
Parfois j’aimerais pousser jusque-là, mais ma vie est autrement. J’essaie juste de faire du mieux que je peux. Si déjà tout le monde essayait de faire du mieux qu’il peut… Si on prend moitié moins l’avion déjà. On n’est pas obligé de tous devenir végétariens, mais si déjà on ne mangeait de la viande qu’une fois par semaine au lieu de tous les jours. Tout ça est énorme.
Donc, oui, des dirigeants se réunissent, oui, ils viennent tous en jet, mais si de là ils prennent de bonnes décisions, ben c’est pas grave.
On a vu, dans certains personnages de votre spectacle NATURE, du Marielle et du de Funès. Voulez-vous leur rendre hommage Florent Peyre ?
Florent Peyre : Oui, évidemment. (Jean-Pierre) Marielle, c’est une petite imitation que je fais, comme ça, parce que j’ai regardé, je pense, tous ses films. C’est tellement savoureux. Donc quand on a cherché un vieux comédien qui prend le temps de prendre la parole (avec la voix de Marielle), c’est venu assez rapidement. L’imitation n’est pas parfaite mais tout de suite c’est une grosse voix posée, comme ça, qui prend le temps dans les silences, ça fait tout de suite grand acteur. Et quand on le reconnaît, ça me fait plaisir.
Pour de Funès, c’est même au-delà de l’hommage. J’ai tellement été biberonné depuis que je suis tout petit. Mes parents m’ont montré de Funès, Chaplin. J’ai le souvenir de me lever, gamin, quand j’étais assez grand pour me lever et prendre mon petit-déj tout seul, je me mettais le Gendarme de Saint-Tropez, tous les matins ! Et je suis incapable de vous raconter l’histoire ! Bah, il ne doit pas y avoir une intrigue, non plus… Mais j’ai dû le voir un milliard de fois et Oscar je n’en parle même pas, et Rabbi Jacob et Hibernatus et La Zizanie…
Je ne me suis pas dit que j’allais faire un hommage à de Funès, c’est venu comme ça.
Je me suis gavé de ça et j’ai même constaté que le visuel de la dent de la Mamie Inuit avec sa gencive (dans le spectacle NATURE) que quand de Funès fait le truc avec le nez dans Oscar, je fais les gestes dans le même ordre ! Sans y penser ! Je ne me suis pas dit que j’allais faire un hommage à de Funès, c’est venu comme ça. D’ailleurs, quand je m’en suis rendu compte, j’ai modifié le geste, pour ne pas qu’on puisse me dire que j’avais volé tout un passage d’Oscar. À quoi bon se mesurer à un tel génie de toute façon ! Mais un petit clin d’œil de sortie, un hommage à un génie qui m’a tant inspiré et qui m’inspire toujours. Et je ne suis pas le seul.
Un dernière question un peu lifestyle… Vous perdez combien de kilos à chaque représentation ? Parce que l’énergie que vous dépensez est phénoménale !
Florent Peyre : Je n’ai pas poussé le vice à me peser avant et après. J’ai juste fait une expérience. J’avais mis une montre cardio que j’ai pour faire du sport pendant une représentation et j’étais à 110 pulsations minute en moyenne sur 1h50 de spectacle. Avec un petit palier de 10-15 minutes à 140-145. Donc ça fait un joli footing tous les soirs quand même ! (Rires)
BONUS : Le JJQuiz, questions réponses pour en savoir encore plus sur Florent Peyre… en toute indiscrétion
FLORENT PEYRE
NATURE sur scène
Théâtre Trévise, jusqu’au 31 décembre 2021
Théâtre Gaîté Montparnasse, dès le 10 janvier 2022
Et en tournée : dates de tournée