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Folie séries

Quelles sont les séries que les JJ vous conseillent de regarder en ce début d'année ?

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Séries primées, séries atypiques, séries cultes, séries confidentielles, séries américaines, anglaises, danoises, belges, françaises, australiennes, séries drôles, séries absurdes, séries policières, séries improbables, séries effrayantes, séries captivantes… Création, scénario, casting, réalisation, les noms aux génériques sont prestigieux, les prix pleuvent et la qualité des images, des histoires, du jeu est proportionnelle à leur valeur addictive. La cousine Jacqueline m’avait dit de ne surtout pas louper… je ne me souviens plus du titre. C’était avec qui déjà ? Il y a celles que l’on suit depuis plusieurs années, celles qu’on doit rattraper (Quoi ? Tu n’as pas encore vu Six Feet Under ? Quoi ? Tu ne connais pas The Sopranos ?), celles qui viennent d’arriver, on ne sait plus où donner de la tête et, tristesse du monde, les journées ne sont pas à rallonge. Votre médecin vous confirmerait volontiers que 2h de sommeil ne sont pas suffisantes pour être frais et dispo. Alors il faut prioriser. Choisir. Une tâche compliquée !

Nous sommes tous sur des charbons ardents dans l’attente frénétique et interminable du grand final de Game Of Thrones (Va-t-elle finir par se faire manger par ses dragons la Mother ?). Mais n’en avez-vous pas assez de rester les bras ballants, le visage émacié, les yeux cernés de rouge sur votre canapé chargé de Kleenex mouillés de larmes d’impatience ? Heureusement, (roulements de tambours et trompettes de la victoire) les JJ sont là, ont vu, ont vécu, ont choisu et vous conseillent dans la tonne de séries et de mini séries sorties dernièrement celles qui sont, à leur avis, à ne pas manquer. L’ordre importe peu, c’est selon vos goûts et vos envies, il y a de tout. Vous pouvez d’ailleurs commencer par The Sopranos et Six Feet Under. Quoi ? Vous ne connaissez pas ? Et The Wire ?

 

Homecoming : Succès critique de l’Amazon Prime Video. Si vous n’êtes pas abonné, profitez du mois gratuit pour dévorer cette série aux épisodes courts et découvrir une nouvelle Julia Roberts (et aussi la fonction X-Ray qui permet de savoir en temps réel quels personnages sont à l’écran, quels acteurs les interprètent, quelle musique joue en fond…). De jeunes et talentueux Messieurs, aussi. Et un Dermot Mulroney à moustaches.
Thérapeute dans un centre de réhabilitation à la vie “normale” pour des soldats de retour au pays, Heidi Bergman reçoit Walter Cruz dans son bureau aux tons neutres, entourée de quelques poissons et d’un pélican curieux. Mais il y a quelque chose qui cloche. Quatre ans après, elle est serveuse dans un restaurant miteux du bord de mer. Quelque chose a cloché.
Sauts dans le temps en changeant de cadre, plans aériens comme pour cartographier le centre Homecoming, focus sur les visages qui sortent du flou pour accentuer leur intensité, la forme soutient le récit. Comme dans le viseur d’un fusil d’assaut.

 

 

Sharp Objects : À nouveau une femme à l’honneur dans une série frissonnante. Un contre-emploi pour Amy Adams qui incarne une journaliste alcoolique de retour dans la maison familiale suite à la découverte de plusieurs corps de jeunes filles dans son patelin d’origine. Relations mère-filles toxiques sur fond d’enquête policière à grands coups de flashbacks et d’images subliminales terrifiantes. Et si l’enfer était là ?

 

 

Maniac : Série barrée par excellence. Annie et Owen, deux cobayes volontaires pour un essai clinique dans un laboratoire au décor rétro 90’s qui rappelle les premiers vaisseaux spatiaux au cinéma – un fils à papa schizophrène et une demoiselle traumatisée (son état mériterait plusieurs adjectifs) dépendante d’une mystérieuse drogue, incarnés avec brio par Emma Stone et Jonah Hill – plongent dans un délirant coma un rien anxiogène sous la surveillance d’une intelligence artificielle en deuil, d’une froide nicotinophile et d’un docteur amateur de réalité virtuelle pour adultes. Réalisé par Cary Fukunaga à qui l’on doit le premier volet de True Detective, cette mini série ne ressemble à rien et embarque le spectateur dans un vrai voyage qui pourrait s’apparenter à un trip sous substance, comme celui des personnages dont on suit les sauts dans leur propre esprit, dans leurs angoisses, transposés dans des univers différents en fonction de la petite pilule qu’ils avalent. Thriller SF loufoque et dramatique, un objet visuel non identifié à ne pas manquer.

 

 

The Alienist : Transposition très réussie du livre du même nom écrit par Caleb Carr. On suit les traces d’un tueur en série aux prémices de l’utilisation des profils psychologiques dans la traques des psychopathes dans un New York de la fin du XIXe. Frissons et tremblements dans les pas d’un aliéniste, le controversé Docteur Kreizler : rues pavées crasseuses, immeubles insalubres, fiacres sombres et police sans foi ni loi pour un polar poisseux et angoissant à l’ombre d’une statue de la liberté en construction.

 

 

Kidding : Entre trash et bien pensant, tranche de vie d’un héros de programme télévisuel pour enfants incarné par un Jim Carrey coiffé comme Mireille Mathieu. Le décor en carton-pâte de Michel Gondry abrite Mister Pickles, la gentillesse incarnée, qui sent que les coutures de son costume trop étroit sont sur le point d’éclater. Nous avions des réticences concernant l’acteur qui peut parfois hérisser les poils, mais ce rôle lui sied à merveille, un homme coincé dans un personnage cornichon bien sous tous rapports qui porte un empire sur ses épaules vacillantes. Absurde et burlesque, une descente en rappel dans les profondeurs des émotions et des pulsions humaines.

 

https://www.youtube.com/watch?v=OzwU7dbmAyY

 

Babylon Berlin : Série allemande de grande envergure dans un Berlin de l’entre-deux-guerres. Intrigues politiques, secrets sordides, moeurs libérées, des personnages contrastés gravitent au coeur du siège de la police de la capitale germanique. Panorama d’une époque fiévreuse, violente et débauchée. Crimes, night clubs, gangsters, prostituées, enquêteurs corrompus ou toxicomanes, cette série développe tous les rouages nécessaires à l’addiction totale en rendant hommage aux belles années du cinéma allemand. Une réjouissante surprise.

 

 

Succession : On ne choisit pas sa famille. Et quand on doit passer la main et transmettre son empire financier à ses descendants, on se dit aussi que l’argent ne fait pas forcément le bonheur. Une fois ces deux lapalissades énoncées, on peut se laisser porter par l’originalité de cette série truculente aux mouvements de caméra nerveux et au casting irréprochable. On adore détester cet ignoble et misogyne vieux Monsieur imbu de lui-même ainsi que ses successeurs inintéressants, inintéressés ou incompétents, évidemment pas à la hauteur de ce père qui ne les aime pas. La gente masculine en prend pour son grade. Succès public et prix sont au rendez-vous. D’ailleurs, bravo à Kieran Culkin pour sa réjouissante interprétation ! Frère de Macaulay, petit Kevin qui a raté l’avion en son temps pour mémoire, il redore un blason un peu oublié. Encore une histoire de famille.

 

 

Escape at Dannemora : Ne serait-ce que pour tenter de retrouver les traits fin et les yeux de biche de Patricia Arquette sous les traits grossiers, amers et fatigués de Tilly Mitchell, son personnage magistralement incarné, cette série vaut la peine. Ensuite, parce qu’elle relate l’histoire, dramatique, claustrophobique et rocambolesque, d’une triangle amoureux entre deux détenus à perpétuité préparant leur évasion et une responsable d’atelier à la prison de Dannemora et que c’est arrivé pour de vrai dans la vraie vie. Et puis, en vrac, parce qu’elle est créée et réalisée par Ben Stiller, que les images sont magnifiques, que le jeu tout en retenue et en regards de Benicio del Toro est envoutant, tel le serpent qui hypnotise sa proie avant de l’étrangler, que nous redécouvrons avec plaisir Paul Dano qui interprète le discret laron du tandem de prisonniers, que la tension (les tensions devrions-nous dire tant elles sont nombreuses et diverses) est palpable dès les premières minutes, que c’est intelligent avec du fond et de la forme, que c’est bien, tout simplement.

 

https://www.youtube.com/watch?v=RVbOjP1Ziec

 

Berlin Station : L’antenne berlinoise de la CIA subit des fuites dramatiques. Thomas Shaw n’a pas de visage mais transmet des informations confidentielles et compromettantes à la presse. Des agents tombent. Impossible d’appuyer sur pause, encore moins sur stop, l’air de rien on ne peut plus se passer du visage anxieux de Richard Armitage. Étrange…

 

https://www.youtube.com/watch?v=APymCMVPfYE

 

Et dans les francophones, nous ne pouvons que vous encourager à voir :

 

10 pour cent : Même si certains clichés sont tenaces, il est jouissif de voir nos acteurs préférés (ou pas) se brocarder avec une auto-dérision assumée et positive, balayant d’un revers de cils les idées reçues qui les concernent. Nous suivons avec délectation les tribulations quotidiennes, privées et surtout professionnelles, des visages de l’agence d’acteurs ASK, d’un contrat à l’autre, d’une guest star à l’autre. Amours, trahisons, mesquineries et éclats de rire.

 

 

Le Bureau des légendes : Là aussi des espions. Là aussi du terrorisme. Là aussi des personnages à deux visages. Cette fois en France, dans les bureaux de la DGSI où se fabriquent des identités factices, des légendes. Très bonne série hexagonale portée par un casting intéressant et une mise en scène exigeante. Le réalisme du scénario lancera à coup sûr questionnements et débats à table.

 

 

Pour le délire, vous pouvez jeter un oeil au premier épisode (ou plus si affinités) d’un OVNI total, la série Nu. On ne vous en dit pas plus, tout est dans le titre.

 

 

Ce choix n’est évidemment pas exhaustif, nous aurions envie d’ajouter en cascade The Knick, The Night of, The Brink, The Leftovers, Westworld, This is Us (saisons 1 et 2), MindhunterThe Handmade’s Tale, certainement la troisième saison de True Detective que nous n’avons pas encore vue, la folie hystérique de Jennifer Garner dans Camping… des anciennes, des récentes, des à venir, celles que vous nous aurez conseillées, mais ça sera pour une prochaine fois. Et comment fait-on pour voir tout ça ? Et bien on ne dort pas. Le sommeil, c’est surfait…

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