À l’heure du numérique, Gaze Magazine prend la tangente et met à l’honneur les points de vue féminins deux fois par année dans un magazine imprimé sur papier, objet artistique à feuilleter.
On ne peut que célébrer la venue d’une nouvelle revue, la diversité et la pluralité de contenu et de points de vue étant un élément indéniable d’enrichissement. Des âmes et des cerveaux. Gaze, revue bi-annuelle rassemblant des récits à la première personne “célèbre les perpectives féminines”. Des histoires de femmes. Mouvantes, artistiques, militantes, sensibles, combattives, explosives, tendres. La revue de la diversité des regards féminins a l’œil… !
Pas encore sorti en public, Gaze se dévoile cependant. Avec parcimonie, les quelques pages feuilletées sur les réseaux sociaux donnent envie d’y glisser un oeil puis deux, en images. Visuels artistiques et éditoriaux, des regards singuliers et atypiques, des montages qui secouent les loupes. Et des récits à la première personne qui ont quelque chose d’universel pourtant.
Qui se cache derrière le magazine Gaze ?
160 pages. Zéro publicité. Une tête pensante fondatrice. Et un quatuor de choc à la création. Gaze c’est d’abord l’idée de Clarence Edgard-Rosa que nous avons déjà croisée avec grand plaisir en feuilletant les pages d’un abécédaire féministe hors du commun (dont nous parlons ici). Rien à voir avec une compresse ou tout autre objet médical stérile, Gaze, ça se soutient, ça se croise, ça se multiplie. Ça se séduit. Gaze est un regard.
Réfléchissant de nouvelles manières de mettre les femmes en lumière, l’auteure porte ce projet de revue avec un enthousiasme ourlé de khôl. Sous sa frange au carré, ne vous y trompez pas, se cache un esprit incisif et inclusif qui sait parler de féminisme avec une détermination gantée de velours et d’humour.
Clarence Edgard-Rosa “Gazifiée”
Entourée ici de Juliette Gabolde, Laura Lafon et Stella Ammar, le catalogue des mots s’étoffe d’images sublimes et de créatives pensées portées par autant de femmes extraordinaires, dotées d’une aura hors du commun et d’un talent indéniable.
Dès le 29 novembre 2020, le premier numéro peut être entre vos mains, sous vos yeux. Une édition qui fait déjà mouche avec la qualité de ses intervenantes. Qu’elle soit photographe, journaliste, danseuse, cinéaste, chorégraphe, performeuse, illustratrice, artiste, historienne de l’art, auteure… la femme a une parole à défendre et à entendre. Un univers à toucher… avec les yeux.
Illustration d’Aline Zalko, en vente dès dimanche 29 sur le site de Gaze
Regards croisés, interview de la chorégraphe Germaine Acogny et de la performeuse Lissia Benoufella – Ari De B ou habibitch – à découvrir dans Gaze
Photos : ©GAZE