Quand Josiane Balasko rend visite à la JJSphere, on sort la fanfare ! L’actrice qui fait rire à travers les générations nous parle de sa mère, de sa fille Marilou et des joies (ou pas) de la cohabitation à l’occasion de la sortie de la comédie Un Tour chez ma fille au cinéma. Interview.
L'interview en vidéo de Josiane Balasko
Un Tour chez ma fille d’Éric Lavaine fait suite au film sorti en 2016 Retour chez ma mère. Si les deux filles de cinéma de Josiane Balasko avaient le plaisir de se réfugier dans le giron maternel, là, c’est leur mère qui va s’imposer dans le quotidien de ses enfants. Et le fils va se faire un malin plaisir de déléguer le fardeau à sa soeur, incarnée par Mathilde Seigner, en pleine crise de couple.
La comédie familiale pleine d’amour
Quoi que se disent la mère et la fille, la partition de fond joue une musique de profonde affection. Si la mère se sent chez elle avec moult remarques, on n’en remarque pas moins sa peine de se trouver dans cette situation. Quand la fille perd patience fasse à ce bulldozer à demeure qui lui gâche la vie, l’amour qu’elle porte à sa mère et son envie qu’elle se sente bien est indéniable.
Or, que se passe-t-il quand c’est la grand-mère qui débarque ? De la comédie sur trois générations, ne manquent que les petits-enfants. Ce qu’on en retient, c’est que l’amour se tend sous le même toit et que, à nos corps défendants, telles mères, telles filles. On n’y peut rien. Et c’est le cas aussi pour la comédienne Josiane Balasko…
Josiane Balasko, interview "telle mère, telle fille"
Josiane Balasko : Vous vous appelez Josiane ? Non ! Sans déconner ! Parce que ce n’est pas courant. Surtout que c’est un prénom… vieux. Déjà de mon temps c’était un nom vieux ! Parce que bon.. Josiane… (grimace)
JJSphere : Pour démarrer notre interview, Chère Josiane Balasko, est-ce qu’on ose vous demander de vous présenter à votre manière ?
Josiane Balasko : Et bien, je m’appelle Josiane – qui est un nom apparemment très très courant – Balasko. Je suis actrice et je suis de passage ici pour la promotion d’un film qui va sortir bientôt qui s’appelle « Un Tour chez ma fille ».
JJSphere : Ce match retour du film Retour chez ma mère aurait pu s’appeler « telle mère, telle fille », sur plusieurs générations. Vous êtes vous-mêmes mère, fille… c’est l’occasion de vous faire une petite interview « telle mère, telle fille »…
Qu’est-ce que vous avez pris de votre mère qui vous rend le plus fière ?
Josiane Balasko : Le sens du boulot. Le travail, oui. Mais tout en étant très paresseuse. Je suis paresseuse mais je bosse beaucoup, c’est paradoxal mais c’est comme ça.
JJSphere : À votre avis, quel trait de caractère Marilou, votre fille, craindrait-t-elle d’avoir en héritage ?
Josiane Balasko : En tout cas elle est bosseuse. Euh… Mon pif. Elle a hérité de mon pif. Je me le suis fait refaire et elle l’a gardé. Et elle me dit : « Tu vois ! J’ai hérité de ton pif ! » Mais je trouve que ça lui va bien.
JJSphere : À quelle occasion est-ce que vous vous diriez le plus « On dirait ma mère (ou ma fille) » ?
Josiane Balasko : À vrai dire, je dis ni l’un ni l’autre. Beaucoup de gens me disent qu’elle me ressemble et que je lui ressemble. Je ne dirais pas « on dirait ma fille ». « On dirait ma mère » non plus. Je dirais : « On dirait moi ! »
JJSphere : Votre fille, à l’époque, vous a annoncé la couleur : À 18 ans, je me tire ! Est-ce que ça pourrait l’effrayer de vous voir débarquer chez elle, et pourquoi ?
Josiane Balasko : Parce que je pense que je suis encore plus bordélique qu’elle ! (Rires) Je suis bordélique ! Ceci-dit, avec le temps, on s’arrange. Mais par contre, elle a débarqué chez moi. Il n’y a pas tellement longtemps, quand il a fait une sorte de canicule à Paris et que son bébé était petit, elle est venue à la maison parce que c’était plus frais. On s’est un peu entassé mais bon, voilà, on s’est très bien supporté. Si j’allais chez elle… il faudrait que ce soit un peu plus grand.
JJSphere : Laure Adler vient de sortir un livre Le Goût de nos mères, quel est le goût de votre mère que vous aimeriez qui reste ?
Josiane Balasko : Je sais que ma mère… Je n’ai jamais réussi à les faire parce que je fais la cuisine, mais je fais des truc basiques, je ne suis pas dans la recherche d’Un dîner presque parfait. Elle faisait des steaks au poivre qui étaient vachement bien. Voilà. Je m’en souviens. Et je me dis merde, il faudrait que j’en fasse, parce qu’à mon souvenir, ça n’avait pas l’air très compliqué. Et c’était très bon. Les steaks au poivre de ma mère, oui.
JJSphere : Qu’est-ce que votre fille a fait que vous n’auriez jamais osé faire ?
Josiane Balasko : Elle a fait du catch. (Rires) Elle a appris à faire du catch pour un film qui s’appelle « Les Reines du ring » où elle était super. Et son entraineur de catch, catcheur lui-même, m’a dit à la fin du film : « Elle peut faire des matchs professionnels. » Parce qu’elle n’était pas doublée. Donc, voilà. Moi je n’aurais pas osé. (Rires) Je suis moins travailleuse qu’elle… Oui, ça s’amplifie avec les générations.
JJSphere : Dans le film, votre personnage a clairement une fille préférée…
Josiane Balasko : Moi, j’ai une fille qui est grande, qui vit sa vie, qui est actrice de cinéma et ça marche. Et j’ai un garçon qui ne fait pas de cinéma, qui fait du sport et qui est encore à la maison. Donc j’en profite. C’est assez équilibré.
JJSphere : Pour terminer, quels sont les plus grands talent et défaut de votre réalisateur Éric Lavaine ?
Josiane Balasko : Mais c’est un enfoiré ! Je vais vous dire moi, c’était très pénible toute cette histoire. Et je l’ai fait deux fois quand même ! (Rires) Le talent de Éric, c’est de faire des blagues. Il adore faire des blagues et il est très très drôle. Ça peut être son plus grand talent et son plus grand défaut aussi. Sinon, son plus grand talent, c’est de faire des films.
Le JJ Vanity de Josiane Balasko, interview courte toute en vanité
Un Tour chez ma fille
Un film d’Éric Lavaine avec Josiane Balasko, Mathilde Seigner, Jérôme Commandeur
En salles dès le 16 juin 2021
Voir Retour chez ma mère, premier volet de la comédie d’Éric Lavaine
Photos : Pathé Films ©David Koskas
