Culture

Loïc Nottet nouvel album

Partager :

INTERVIEW Loïc Nottet s’envole en Sillygomania

Le nouvel album de Loïc Nottet est sorti, il s'appelle 'Sillygomania' et il nous en parle en toute intimité.

pub hogwarts legacy jeu vidéo Fnac commande et précommande
jjsphere-jeu-video-pub-fnac-HogwartsLegacy-Game-mobile

Le prodige belge à la voix angélique sort un nouvel opus intitulé mystérieusement Sillygomania. Il en profite pour nous livrer en interview quelques pensées et secrets de fabrication.

Tantôt clown ou enfant, mélancolique ou séducteur, Loïc Nottet incarne les facettes kaléidoscopiques de son second album Sillygomania. Personnage pop aussi énigmatique que talentueux, il intrigue par la profondeur de son imagerie et de ses interprétations. Tout en restant léger.  Sorte de fantôme, toile immaculée qui attend que les émotions la colore, il livre sur un plateau ses démons intérieurs pour mieux s’en exorciser.

Cet opus, plus brillant, plus éclatant, nous transporte sur le sable d’une plage qu’on ne foulera peut-être pas cet été. Mais nous en avons à coup sûr la bande sonore. Rythmée sans être martelée, mélodieuse et charnelle, la Sillygomania de Loïc Nottet est hypnotique, charmeuse et captivante. En rythme.

Nous avons profité de la sortie de cette nouvelle histoire en musique du jeune compositeur, interprète pour lui poser quelques questions auxquelles il répond avec douceur et générosité depuis son salon.

L’interview JJSphere de Loïc Nottet

 

JJ : Bonjour Loïc Nottet ! Avec Selfocracy vous décriviez une société narcissique, que souhaitez-vous mettre en exergue avec ce nouvel album ?

 

Loïc Nottet : Une liberté, j’ai l’impression. Un lâcher-prise. Ce que j’essaie d’exprimer dans cet album, c’est… Moi j’ai complètement lâché prise c’est-à-dire que j’ai tout sorti, tout ce que je ressentais, toutes les émotions. C’est pour ça que c’est un album très éclectique, qu’il y a des chansons qui sont tantôt tristes, tantôt dansantes. Même, on peut retrouver des chansons urbaines beaucoup plus énervées.

Pour moi c’était une manière de montrer que dans la vie parfois il faut juste se débarrasser de tous ses démons, fermer la porte et continuer vers un futur meilleur.

 

JJ : Qu’est-ce que ça fait de sortir cet album dans ce contexte si particulier ?

 

Loïc Nottet : C’est étrange. C’est bizarre. C’est très effrayant aussi parce que je ne sais pas si les gens sont prêts ou ont envie d’aller dans un magasin pour aller acheter un CD ou même d’écouter tout simplement, de découvrir en tout cas, un album qu’ils ne connaissent pas. Vu que maintenant le déconfinement se fait petit-à-petit et que les magasins rouvrent à gauche à droite.
Donc, voilà,  je ne sais absolument pas comment l’album va être accueilli. Je croise les doigts pour que les gens soient au rendez-vous, évidemment. Mais c’est un peu effrayant.

JJ : Quand on écoute votre album Sillygomania, on se voit tout de suite parmi des amis, au bord d’une plage, en été, en vacances… Il va alors falloir fermer les yeux et imaginer. Compte tenu du contexte, la musique sera le voyage.

 

Loïc Nottet : Merci beaucoup ! C’est super beau ! Ça me fait plaisir parce que le premier album était beaucoup plus sombre, beaucoup plus noir et je me disais que le deuxième serait un peu sa réponse. Je voulais un plus un moins, un Yin et un Yang. Je voulais un deuxième album plus lumineux et solaire, donc ça me fait plaisir ce que vous dites.

 

JJ : Que pensez-vous des live virtuels sur les réseaux ? Est-ce quelque chose qui vous tente ?

 

Loïc Nottet : Dans l’immédiat, puisqu’on n’a que ça, que cette manière-là de s’exprimer, oui. Je trouve que c’est une bonne chose, ça nous permet de rester actifs. Et surtout de rester en contact avec notre communauté, de continuer à diffuser nos messages. Pour le coup, je trouve que les gens en ont besoin aussi actuellement.

Try Apple Music

JJ : Dans ce nouvel album, pour la première fois, vous chantez en français Monsieur Madame. Est-ce qu’il vous fallait utiliser cette langue pour exprimer ce sentiment de colère et de solitude ?

 

Loïc Nottet : Je ne sais pas si j’avais absolument besoin du Français pour le faire, vu que j’avais déjà parlé de ça dans “Selfocracy” et “Million Eyes”, des critiques et des jugements qui peuvent amener justement à une certaine forme de solitude. Disons que cette fois-ci, je ne sais pas…

Je me sentais prêt, en fait, à utiliser ma langue maternelle pour m’exprimer. J’avais l’impression d’avoir vraiment quelque chose à dire. J’avais toujours dit que si je devais un jour chanter en français, c’était pour réellement parler avec mes tripes, quoi. Et, je ne sais pas, dire quelque chose que je ressentais pour ne pas juste parler dans le vent.

JJ : Est-ce que vous vous sentez un peu comme le Billy Elliot belge ?

 

Loïc Nottet : Euh… Je ne sais pas. En Belgique, ils ont très vite fait le raccourci puisque je faisais de la danse et que mon papa était contre l’idée. Voilà. Après est-ce que je me sens comme lui ? Je ne sais pas. Je comprends pourquoi les gens m’ont associé à ce personnage mais après, je préfère exister en tant que Loïc, quoi. C’est sûr. 

 

JJ : On ne le voyait pas forcément uniquement par rapport à la danse, mais plutôt comme un parallèle de courage et de détermination malgré un cadre de départ pas totalement encourageant.

 

Loïc Nottet : À ce niveau-là, oui. En tout cas, je n’ai jamais eu peur d’assumer mes décisions et d’aller au bout de mes idées. Je me foutais clairement de ce que pouvaient en penser les gens ou mes parents. Je faisais tout comme je l’entendais. Donc, c’est clair qu’à ce niveau-là il y a sans doute quelques similitudes, oui.

 

JJ : Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans votre parcours ? Vous avez déjà fait tellement de chose, est-ce qu’il y a une étape qui a été plus difficile à franchir que les autres ?

 

Loïc Nottet : La sortie du premier Single “Million Eyes” a été difficile, parce que j’avais fait The Voice Belgique, l’Eurovision, ensuite Danse avec les Stars… et les trois émissions m’avaient apporté énormément de public, m’avaient déjà créé une bonne communauté, en fait. Les médias parlaient beaucoup de moi, en tout cas en Belgique, et c’est vrai que je savais qu’on m’attendait au tournant.

“Ok, voilà, t’as bien parlé de toi, maintenant tu veux être chanteur mais il faut que tu nous prouves qu’en fait tu as des bonnes chansons.”

Alors j’avais énormément de pression et quand j’ai sorti “Million Eyes” je n’étais pas à mon aise. Je me demandais ce que les gens allaient en penser, surtout que j’arrivais avec une balade et pas du tout avec un morceau qui danse, qui bouge.
Je ne sais pas s’il y avait des gens qui s’attendaient peut-être à des morceaux plus up tempo puisque je sortais d’une émission de danse…

Quoiqu’on peut danser sur “Million Eyes”… enfin, je veux dire, pas comme la plupart des gens l’entendent. Il y avait une certaine angoisse à la sortie de ce single-là.

Loïc Nottet interview

JJ : L’image tient une place très importante dans votre univers, au vu de la qualité de vos clips et de vos créations. À quand la bande-originale d’un film ? Et de quel type ?

 

Loïc Nottet : Quand ? Ben, le plus vite possible ? C’est vraiment un projet sur lequel j’aimerais bien me pencher un jour. J’adore ça ! Après, quel style de film ? Je suis un énorme fan de Dany Elfman qui travaille beaucoup avec Tim Burton, c’est vrai que j’adore le fantastique…

Il y a plein de films qui sont super épurés en termes de compo ou d’arrangements. Je pense à “Nemo” par exemple. C’est un univers qui est totalement imaginaire, mais, je veux dire, on est dans une BO plus épurée, sans cordes, sans choeur, ça me parle aussi. Imaginaire en tout cas, c’est sûr.

 

JJ : Est-ce que vous avez un message à faire passer pour la sortie de ce nouvel album, Loïc Nottet ?

 

Loïc Nottet : Déjà un grand grand merci à toutes les personnes qui me suivent ! Prenez bien soin de vous, c’est super important. La vie reprend son cours, alors encore un peu de courage et je vous fais plein plein plein de bisous !

Loïc Nottet Sillygomania cover

Loïc Nottet

 

Écouter Sillygomania

YouTube
Facebook
Instagram

©Sony Music Entertainment France / Merci à Loïc Nottet de nous avoir accordé du temps depuis son salon, Dominique Saudan et Bénédicte Alessi

Partager :

Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?

Avant-premières et exclusivités, soyez les premiers à les recevoir.

Qu'est-ce qui vous ferait plaisir?

Avant-premières et exclusivités, soyez les premiers à les recevoir.

Vous allez aimer.

Inscrivez-vous à notre newsletter
et bénéficiez d’avant-premières et d’exclusivités réservées à nos abonnés.

Concours, ciné, spectacles, interviews. Inscrivez-vous à notre newsletter
et profitez des avant-premières et exclusivités JJ.


By submitting this form, you are consenting to receive marketing emails from: JJSphere, Genève, Genève. You can revoke your consent to receive emails at any time by using the SafeUnsubscribe® link, found at the bottom of every email. Emails are serviced by Constant Contact