Quand le duo de J devient trio, ça fait des étincelles ! Josiane & Josette ont retrouvé Julie, leur illustratrice chérie, le temps d’une parenthèse studieuse (mais pas que) à Paris.
Si vous voulez la quintessence de la Quintard, suivez le lapin… en images et anecdotes.
Avant d’arriver à bon port, il nous a fallu quand même braver les grèves et les suicidaires sur les voies. Le brave personnel de la SNCF/CFF ayant fermé les portes du bar, nous avons pris notre mal en patience, avec de l’eau. Tristesse. Dieu merci, l’eau n’était qu’en bouteille, il a fait un temps radieux pendant ces quelques jours chez Julie. Nous avons pu profiter de tous ses bons plans. Enfin presque. Il nous aurait fallu une bonne semaine supplémentaire pour le faire, l’estomac de Dame Josiane ne l’aurait pas supporté. Elle n’a pas l’air comme ça mais c’est une petite nature…
Tenez-vous prêts à pénétrer dans l’univers onirique et désuet de Mademoiselle Julie. Son appartement lui ressemble, doux, chaleureux, plein de surprises et avec une odeur de déjà vu, qui donne l’impression de la connaître depuis toujours. Des dessins, des contes, des objets farfelus, une table de travail chargée d’écrans. Et des valises. Des dizaines de valises qui lui servent de bibliothèques ou de malles à trésors. Certaines sont remplies à ras bord de vieux journaux du début du siècle dernier. Nous avons eu des lectures fort éclairantes !
Après des retrouvailles bruyantes autour d’un dîner tardif au Restaurant Le Bouquet d’Alesia, nous nous endormons entourées d’animaux étranges. Nos rêves ne l’étaient pas moins…
Quelques (petites) heures de sommeil plus tard, petit-déjeuner royal avalé (élu meilleur croissant de Paris 2016), nous suivons notre lapin blanc pour une traversée de Paris à la Julie.
Nous pouvons d’ores et déjà avouer que nous n’avons pas été très écolos. Quoique… c’est du covoiturage d’être à 3 dans une voiture, non ? Sans compter le chauffeur ! Nous avons fait une vraie étude de marché du service Uber sur Paris. Bien que la gouaille des Taxis soit sans aucune autre pareille, nous avouons avoir eu un penchant pour la précision, la rapidité et l’attention prévenante des chauffeurs qui nous ont transportées dans tous les coin de la ville. Jamais plus de 7 minutes d’attente, des voitures propres (Uber X), des tarifs raisonnables, de l’eau et des bonbons à disposition, même des chansonnettes a capella ! Comme quoi, la notation, ça a du bon !
Pour le déjeuner, Julie nous emmène dans son quartier, au Café Daguerre. Nouveau point commun entre nous : nous sommes des inconditionnelles obsessionnelles de la salade de chèvre chaud. Chacun son truc.
Là, nous avons rencontré une drôle de jeune vendeuse de fleurs. Nous sommes prêtes à parier qu’elle n’a pas fait beaucoup de chiffre ce jour-là.
Petite promenade dans le Marais l’après-midi. Les grandes enseignes internationalement connues ont pignon sur rue, difficile de dénicher de l’insolite. Si ce n’est en se rapprochant de Beaubourg et du 3e arrondissement. Nous avons néanmoins fait une halte prolongée dans la boutique rétro de Mam’zelle Swing. Des jupes taille haute, des couleurs, des pois, de la bonne humeur et un accueil charmant. Pour un peu on se seraient crues dans Mad Men.
Mais comme ce n’était pas encore l’heure du cocktail, nous avons craqué pour une glace. Pas n’importe laquelle ! Celle d’Emmanuel Ryon, Meilleur Ouvrier de France Glacier et Champion de Monde de pâtisserie et d’Olivier Ménard. Il nous faut AU MOINS ça ! Les parfums sont déroutants, le choix a été difficile dans la jolie arcade d’Une Glace à Paris.
Le soir nous passons de l’autre côté du miroir. Au propre comme au figuré ! Figuré d’abord. Au Théâtre du Châtelet, magnifique antre de la cérémonie des César, nous suivons – ou essayons de survivre pour Josette qui était à deux doigts de l’évanouissement d’ennui – une Alice contemporaine sur des rythmes rock endiablés composés par Damon Albarn himself. Un régal – à condition d’aimer les spectacles musicaux, mille excuses Josette ! Suivez les tournées de Wonder.land, ça vaut carrément le détour, foi de Julie !
Propre ensuite. Au Derrière. Oui, propre. Car (en plus d’être dans un lieu dont le nom suppute déjà que nous passions de l’autre côté), nous avons littéralement traversé le miroir pour nous installer dans un fumoir secret, comme camouflé dans une vieille armoire, juste après les toilettes des Messieurs. Outre le fumoir, ce restaurant est une vraie découverte. Cuisine délicieuse, simple et sans chichis, décor comme à la maison, de grandes tables conviviales, le Formica de la cuisine de Grand-Mamy, les tableaux de la cousine Justine, la table de ping-pong de l’oncle Jérémy et la moto du vieux Jacques. Le service est adorable (Nous n’oserons pas dire : rare pour Paris. Ben si. C’est dit.) et nous avons été charmées par la cour intérieure dans laquelle nous pénétrons une fois passée la porte cochère de ce lieu presque confidentiel.
Le lendemain : shopping et créateurs, dancing et shakers !
Voilà qui sonne plutôt bien !
Julie nous emmène dans son quartier favori, petites rues pavées, bars partout, cafés, mais aussi boutiques. La rue Keller dans le 11e arrondissement et ses voisines regorgent de bonnes surprises. Nous vous proposons de les découvrir en images.
Attention spéciale coup de coeur pour le concept store Cowboy. Allez y dénicher cadeaux et petits plaisirs pour vous-mêmes…
Quand l’apéro sonne le gong, nous entrons… dans une pizzeria. Nous hésitons entre piquer un fou rire ou nous inquiéter pour la pauvre Julie qui s’est trompée d’entrée. Elle se dirige pourtant d’un pas décidé vers une grande porte de chambre froide et l’ouvre comme si elle était chez elle. Nous sommes totalement décontenancées. Derrière la porte, un bar à cocktail clandestin, un speakeasy, “prohibition” et tout le tralala. Et que ça shake au Moonshiner !
Puis, nous avons changé de décor… les photos parlent pour nous !
Il nous fallait nous sustenter. Nous sommes des adultes responsables et nous ne nous nourrissons pas uniquement de liquides ! Au Comptoir Nippon, ce n’était ni pon, ni mauvais (on vous promet de ne plus jamais la refaire celle-là). Et en plus, ce n’était vraiment pas mauvais. Et puis c’est toujours sympa de voir voler la gambas. C’était interdit de filmer, vous n’aurez donc pas la joie et l’honneur de voir notre tofu danser.
La suite (et fin), on vous la fait courte. Dancing queens au Café Chéri(e) avec Môssieur DJ Hobbs (voir article ICI), qui nous a ensuite emmenées découvrir un autre bar à cocktails, dont les détails et les mélanges savants et maîtrisés nous échappent : le Castor Club. Discret lui aussi. Secret, encore…
Suite ? Dodo !
Nous vous précisons que nous avons aussi travaillé pendant ces deux jours, notamment pour vous concocter des surprises, joyeux lecteurs. Et n’hésitez surtout pas à plonger plus profondément dans les rêveries et l’univers de notre Julie en la suivant sur Instagram ou sur son Book en ligne. Elle est formi-formi-formi-formi-formidaaaa-aaaa-bleu !
Et pour d’autres idées parisiennes, elle vous conseille de lire Le Bonbon ;).
MERCI JULIE !!!!!