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Easymess interview Single Out of Sight Unplugged vidéo musique pop folk

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Interview Single : Rencontre avec Easymess

Pour la sortie de son single 'Out of Sight (Unplugged)' en avant-première pour JJSphere, Easymess se présente.

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Jeune artiste musicien pop folk, le Français devenu Londonien EASYMESS sort son single Out of Sight (Unplugged), reprise dans l’air du temps de son titre de 2019. À écouter en avant-première sur JJSphere avant la parution d’un double EP ce printemps. Douceur.

Un verre de vin, une cigarette et une guitare. La folk dans son essence même. Une idée de la douceur de vivre qui transcende les générations. Parce que le chanteur Adrien Latgé sous son pseudonyme de Easymess, que nous avons rencontré en interview pour JJSphere, est tout jeune et encore au début d’une carrière prometteuse. Son tout nouveau single réinvente son style, auto reprise du titre Out of Sight mais dans une version Unplugged plus soul, plus mélancolique, plus adaptée aux sentiments qui nous étreignent en ce moment. En attendant le printemps.

On retrouve, le coeur léger, les mélodies qui accompagnaient les soirées du monde d’avant, autour d’un feu de camp, sur une plage. Celles qui n’ont pas d’âge et ne prennent pas une ride. Car, même si, pour l’instant, on ne peut plus se rassembler et que brûler du bois en bord de mer n’est pas très écolo friendly, la folk reste.

Installé à Londres depuis 5 ans, le Français d’origine lyonnaise a adopté un accent anglais qui parfume même ses expressions francophones aujourd’hui. Toujours adepte de vin rouge, il compose en puisant dans ce qu’il a de plus sincère et de plus authentique. Alors, un soupçon d’ivresse aide un peu à oser, à donner de soi, sur le papier d’abord et en musique ensuite. À quelques semaines de la sortie d’un double EP qui retracera ses premiers pas en tant que musicien pop folk, Easymess suit sa voie/voix avec talent et douce détermination.

Easymess, interview vidéo pour JJTV

Qui est Easymess ? Interview spéciale Out of Sight (Unplugged)

Bonjour Easymess ! Pourriez-vous vous présenter à votre manière ?

Easymess : Bonjour ! Je m’appelle Adrien. Easymess est mon nom d’artiste. J’habite à Londres depuis 5 ans et le 24 février je sors mon nouveau Single « Out of Sight (Unplugged) », qui annonce la sortie de mon premier double EP écrit l’an passé et dont la Face B a été enregistrée pendant le confinement londonien.

Pourquoi vous êtes-vous expatrié à Londres ? Quelle est la véritable raison ? L’amour, la musique, l’envie ?

Easymess : C’est un mélange. L’envie de bouger et la musique. J’ai toujours écrit mes textes en anglais, et j’avais alors envie d’être entendu pour ce que j’écrivais. Avoir un public qui comprenait mieux ce que je racontais. J’ai vécu six mois en Colombie quand j’étais à l’université et c’est le moment où j’ai réalisé que je voulais vivre à l’étranger. J’adorais parler une autre langue. Rencontrer de nouvelles personnes loin de chez moi.

Du coup, j’ai fait un stage à Londres et j’ai découvert la scène des Open Mic, les scènes ouvertes, où on pouvait jouer tous les soirs si on voulait. Tester des chansons tous les soirs dans des bars. Je n’ai pas réussi à m’enlever de la tête cette opportunité que m’offrait Londres, alors j’ai terminé mes études et je suis revenu ici. Si la musique était mon « grand plan » alors autant être dans un endroit qui me permettait de rencontrer un maximum de gens pour jouer avec moi et où je pouvais jouer tout le temps. La première année, je jouais six fois par semaine !

Quel a été votre déclencheur en 2015 pour vous lancer dans cette carrière musicale à plein temps ?

Easymess : J’ai fait le coup classique de l’année sabbatique après mes 2 ans d’études. Pour me donner une chance aussi, parce que j’avais l’impression de faire de la musique à moitié. J’écrivais depuis un moment déjà, mais tant que j’étudiais, je n’arrivais pas à m’y mettre à fond et à produire la musique que je voulais.

À la base, le plan était de venir à Londres pour 6 mois et de bouger un peu en Irlande, en Écosse, de faire un petit road trip tout en jouant le plus possible. Et bien ça fait 5 ans et je n’ai toujours pas fait le reste de mon road trip. Je me suis fait piéger à Londres, de la bonne manière.

Easymess portrait d'artiste chanteur folk pop anglaise

Est-ce que le confinement total que vous vivez en ce moment est propice à la création et à l’écriture pour vous, Easymess ?

Easymess : C’est compliqué. Je sais qu’il y a des gens que ça a énormément stimulés. Personnellement, l’écriture vient quand je suis à la terrasse d’un café et que je regarde la vie se passer, les gens vivre normalement. Beaucoup de ce que j’écris vient de l’expérience. Donc, le confinement n’a pas été la meilleure chose.

En mars 2020, j’étais en France et je m’exhortais à écrire tout le temps. Ça a très vite peu fonctionné, parce qu’il n’y avait rien pour nourrir mes idées. Et je ne voulais surtout pas écrire sur le COVID. On en entend assez parler, je ne voulais pas en rajouter une couche ! J’ai épargné le monde de 4 minutes de musique sur le coronavirus. (Rires)

En novembre, pour le deuxième confinement, j’étais à Londres. Je me suis un peu forcé, il fallait que je fasse quelque chose. Il me fallait un projet à moyen terme. J’ai alors eu l’idée de ces chansons qui sortiront au printemps, ça m’a fourni un objectif, une timeline. Parce que le plus compliqué, c’est de ne pas savoir « quand ». Le temps est dilué sur un an, il n’y a plus de sens, d’emploi du temps, de structure. Au moins, si j’ai une date de sortie de quelque chose, ça rassure mon cerveau.

Vous parlez beaucoup de vin rouge…

Easymess : J’ai commencé à le citer un peu partout dans ce que je faisais parce que quand je suis arrivé à Londres et que j’ai commencé à fréquenter des gens, je n’avais pas encore intégré la culture de la bière. J’étais le Français avec son verre de vin rouge quand tout le monde avait de grandes pintes. C’était ma première identification, la première image que mes copains musiciens ont eue de moi.

Ceci-dit, dans la chanson « It’s OK » que j’ai beaucoup jouée, le refrain dit : « It’s OK if I just stay with a cigarette and a glass of wine » et c’était par ce son que les gens m’identifiaient.

Mine de rien, j’aime bien écrire avec un verre de vin rouge si j’en ai l’occasion. C’est juste l’espèce de mini désinhibiteur qui casse une barrière. Quand on essaie d’écrire honnêtement, le verre de vin rouge, rien qu’en termes de contexte, aide à se sentir comme à la maison, c’est un outil pour l’introspection. Alors ça reste un des symboles de ce que je fais.

Vous allez bientôt avoir un sponsor de Bordeaux ou de Bourgogne (Rires).

Easymess : J’espère ! J’attends le coup de fil depuis des années ! (Rires)

Vous chantez : “I can’t wait to show you everything I’m fighting for”. Dites-nous ce pour quoi vous vous battez.

Easymess : En général, j’essaie de comprendre les gens. Quand j’écris, je les observe, je tente de les comprendre. Savoir que tout le monde a plusieurs facettes et que c’est rarement la bonne qui est présentée en premier. C’est la clé de pas mal de choses. Que ce soit dans la société ou pour se comprendre soi-même. J’en parle beaucoup dans mes textes, du fait que la facette que je présentais en arrivant à Londres, dans une autre langue, n’était pas la même que celle qui me définissait en France.

Je m’efforce d’avoir plus de profondeur dans la manière dont j’appréhende les gens. Me mettre dans leurs baskets, un petit peu. J’ai l’impression que j’avais plus d’opinions en France. Non, plutôt que je les exprimais plus. C’est ce que je dis dans « Out of Sight ».

Alors, j’ai hâte que les gens fassent cette démarche de découvrir le vrai “moi”. Celui que j’étais avant de venir (à Londres). Que le rideau tombe. Si tout le monde faisait ça, on se comprendrait beaucoup mieux. Et on serait tous beaucoup plus à l’aise avec nous-mêmes.

Easymess concert live interview vidéo sortie single EP Out of Sight

Est-ce que vous pensez que votre déménagement vous a transformé ?

Easymess : Je pense que le voyage en général ajoute à la compréhension qu’on a du monde. Plus on découvre de personnes qu’on n’aurait pas rencontrées dans notre zone de confort, plus ça nous change, en mieux. Moi, par expérience, j’ai l’impression qu’à Londres j’ai développé une sorte de deuxième personnalité. D’ailleurs, j’en parle beaucoup trop à tout le monde ici ! À essayer d’expliquer ce que ça représente de s’installer dans un autre pays, avec une autre langue.

Par exemple, en France, je suis beaucoup plus extraverti qu’en Angleterre. J’ai pourtant les mêmes bases de personnalité, les mêmes « combats », mais ça ne s’exprime pas du tout pareil. L’humour est différent. Et au bout de 5 ans, j’ai dû me faire à l’idée d’être moins drôle en anglais. Tout en étant plus gentil. On s’adapte en fonction des gens qu’on rencontre. Je ne sais pas si ça me change, mais ça me fait découvrir des facettes de moi-même que je ne mettais pas forcément en avant.

D’où vient le choix de votre nom d’artiste Easymess ? Pour illustrer cette ambivalence ? Votre joyeux bordel ?

Easymess : C’est un mélange de ça et d’aléatoire. À la base, j’ai trouvé ce nom en faisant une sorte de brainstorming des mots que j’utilisais le plus dans mes chansons. C’était en 2014, depuis ça a changé. Mais j’aimais bien Easymess parce que c’est une sorte d’oxymore.

Oui, parfois « I’m a mess ». Or, on a le droit d’être triste par moment, de bien le vivre aussi, d’être joyeux à d’autres moments. Easymess ça représente justement ça. Je ne voulais pas me limiter à un genre uniquement, triste ou gai, mais tout englober. Et notre cerveau est comme ça, un « joyeux bordel ». L’écriture est une manière d’explorer ce bordel, joyeux.

Easymess c’est un projet solo ou vous avez des musiciens qui vous suivent et qui constituent un band avec vous ?

Easymess : Sur scène j’ai toujours le même groupe. Maintenant nous sommes 6, batteur, violoniste, guitariste électrique, bassiste et pianiste. Et moi à la guitare acoustique. J’écris toujours seul et le premier arrangement des chansons se fait avec mon guitariste, qui fait aussi la seconde voix sur la plupart des titres. Pour l’enregistrement, en général je joue la batterie, parce que j’aime bien et que je suis batteur à la base.

Or, pour ces titres-là (le double EP qui sortira ce printemps et le Single annonce « Out of Sight Unplugged), c’est un autre claviériste qui a participé à l’enregistrement. Mais c’est la première fois que je fais tout tout seul à la production, de l’écriture au mixage, excepté le clavier. Confinement oblige. J’ai alors exploré des choses que je ne faisais pas avant.

Vous en êtes ressorti « grandi » ? Avec d’autres cordes à votre arc pour les prochains ?

Easymess : Oui… Disons que c’est bien de savoir faire tout ça, de l’avoir découvert, mais il y a des gens qui sont bien plus compétents ! Si je veux d’autres instruments, pour le violon par exemple, j’aurai besoin d’aide. Cependant, c’est chouette de savoir tout faire. C’est possible de me débrouiller dans des situations comme celle qu’on vit.

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour le lancement de ce Single « Out of Sight (Unplugged) » et pour l’EP qui suivra ?

Easymess : Le but de cette chanson est de faire connaître cette partie de ma musique. Alors on peut me souhaiter que le plus de gens possible l’écoute. J’espère que ça leur plaira et qu’ils se reconnaîtront dans les sujets que j’évoque.

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