Qu’est-ce que c’est ? Comment on fait ? Qu’on l’écrive moshi ou mochi, peu importe. Même si c’est mochi. Il doit être glacé, il doit être coloré et il doit être… bon ? Idéalement oui ! Rien de plus simple, à faire et à déguster sans faim et sans fin. Léger et festif, c’est le dessert idéal pour terminer un repas en beauté ! Recette.
Mochi glacé, tu as la cote. Même si on on te met un “s” pour moshi. Et pourquoi pas sur notre table ? Un dessert de fête, de famille, entre amis idéal, qui peut plaire à la cousine vegan, au pote diabétique, au frère intolérant au gluten et qui ne plombe pas les estomacs. Léger, glacé, le mochi moshi a tout pour plaire. Vous ne savez pas ce que c’est, vous ne savez pas comment le fabriquer ? La recette du mochi moshi glacé à décliner selon vos goûts et vos envies vous attend en fin d’article.
Que l’on soit 4 ou 10 à table, peu importe. Ce n’est pas cette année non plus que nous nous mettrons à la diète. Déjà, parce qu’il fait froid et que notre corps a besoin de calories. Mais, et surtout, parce que nos esprits ont besoin de réconfort. Vive Bombance, notre nouvel ami !
Ceci-dit, après apéro, entrée, plat, fromage et tout ce qui gravite autour, le dessert est souvent boudé, avalé du bout des lèvres. Il faut donc qu’il soit léger, frais, délicat. Et pourquoi pas, étonnant, intrigant, festif, lui aussi. Et si nous faisions des mochis (moshis) ?
Une guirlande de boules aux multiples couleurs à déposer au milieu de la table dont nous vous délivrons la recette ici. Pas question de céder à la morosité, invitons le monde entier à notre table en un voyage gustatif inédit. Cap sur le Japon !
Qu'est-ce qu'un mochi (moshi) et d'où vient-il ?
Le mochi est une petite boule de riz gluant fourré. Pâtisserie japonaise par excellence, le mochi a traversé le globe pour finir dans nos assiettes de gourmands curieux. Plusieurs variantes existent, plus mou ou en brochette, mais le plus courant reste le mochi daïfuku, dont nous vous délivrons la recette ci-dessous.
Traditionnellement confectionné pour accompagner la cérémonie du thé, le mochi s’est démocratisé et se retrouve aujourd’hui sur les cartes des desserts de nombreux professionnels de la cuisine japonaise et autres restaurants de sushis. Ce qui n’empêche pas de faire une entorse aux us et coutumes et de le servir même après un repas occidental. La fusion est dans l’air du temps.
La couleur délicatement pastel du mochi provient du coeur de celui-ci, filtré par la blancheur de la pâte de riz qui l’entoure. Si vous fourrez votre mochi moshi de sorbet à la mangue, il sera naturellement orangé. Il est évidemment possible de soutenir ces couleurs en ajoutant du colorant alimentaire à la pâte de riz, mais celui-ci peut altérer sa consistance. Préférez-le donc en poudre et utilisez-le avec délicatesse et parcimonie.
Si notre mochi préféré est glacé, il est possible d’en trouver à la recette parfumée d’un mélange de crème de haricot blanc, appelé shiroan. Noisette, amande, fruits, thé vert, l’imagination fait le reste du chemin pour les plus créatifs afin d’aromatiser les pâtisseries, de varier saveurs et couleurs. 100% végétale, cette version du mochi convient aux vegan, sans gluten, elle est un dessert rêvé pour les intolérants.
Enfin, sans matière grasse, excepté si vous la servez fourrée de crème glacée, cette petite gourmandise de texture légèrement élastique et fondante n’est ni lourde ni écoeurante. Parfaite.
La recette du mochi moshi glacé
Pour 10-12 petits mochis glacés
Lancez-vous dans cette recette du mochi moshi idéalement la veille de votre repas.
Ingrédients
150g de farine de riz gluant (rayons asiatiques ou épiceries spécialisées)
22cl d’eau
65g de sucre glace
2 cuillères à soupe de fécule de maïs (de type Maïzena)
Colorant alimentaire (optionnel)
Sorbet ou glace (de tous les genres, de tous les goûts, de bonne qualité, celle que vous préférez)
Préparation
Les mochis glacés faits maison dépendent beaucoup de la qualité de la glace que vous choisissez. Il faut commencer par la sortir du congélateur, préparer 10 à 12 petites boules (du même parfum ou non) sur une plaque ou une assiette. Remettre ensuite les boules au congélateur pendant 3h minimum.
Mélangez le sucre glace et l’eau dans un bol.
Ajoutez la farine et délayez bien jusqu’à ce que le mélange soit homogène, sans grumeaux.
Déposez le bol dans un cuit-vapeur (dans une casserole avec un panier chinois…) pendant 15 minutes.
Sortez le bol et mélangez la pâte avec une spatule en bois pour la faire refroidir. Continuez jusqu’à ce que le mélange soit souple, lisse et un peu collant.
(Ajoutez votre colorant)
Saupoudrez votre plan de travail avec la fécule de maïs pour y étaler la pâte à mochi moshi.
Ensuite, séparez votre pâte en 10-12 morceaux égaux que vous allez aplatir dans la fécule en cercles de 10cm de diamètre et 2-3mm d’épaisseur.
Avec un pinceau, humidifiez légèrement le centre de chaque cercle pour y retirer l’excès de fécule.
Placez vos boules de glaces bien congelées dans chaque cercle et refermez immédiatement la pâte hermétiquement autour. Mochi fini !
Puis, remettez tout de suite vos mochis au congélateur pendant au moins 3h.
Servez. Dégustez.
Des mochis faits maison ? Même avec une recette ? Euh...
Si comme Josette vous n’êtes pas la personne la plus à l’aise un rouleau à pâtisserie à la main, vous pouvez vous procurer des mochis dans votre restaurant japonais préféré ou vous les faire envoyer par La Maison du Mochi, qui pratique le mochi daïfuku fourré à la pâte de haricot, vegan et sans gluten, presqu’entièrement bio. Il n’arrivera donc pas tout fondu tout foutu chez vous… L’heure du thé va tout de suite avoir une saveur de pays lointain cet hiver, ce qui n’est pas pour nous déplaire.