Culture

No Money Kids interview pour leur nouvel album électro blues rock Factory

Partager :

Interview : Les No Money Kids ont l’électro blues au bout des doigts

Avec Factory, nouvel album à peine sorti, le duo No Money Kids continue sa route vers un rock bien à lui, teinté de blues et d’électro.

ENTREZ DANS LA JJSPHERE !

Concours, ciné, spectacles, interviews. Inscrivez-vous à notre newsletter pour bénéficier d'avant-premières et d'exclusivités.


By submitting this form, you are consenting to receive marketing emails from: JJSphere, Genève, Genève. You can revoke your consent to receive emails at any time by using the SafeUnsubscribe® link, found at the bottom of every email. Emails are serviced by Constant Contact
pub hogwarts legacy jeu vidéo Fnac commande et précommande
jjsphere-jeu-video-pub-fnac-HogwartsLegacy-Game-mobile

À l’occasion de la sortie de son quatrième album studio intitulé Factory, Félix Matschulat, le chanteur et guitariste des No Money Kids, nous raconte la genèse de ce duo aussi infatigable que talentueux, l’alchimie artisanale de la musique qu’ils créent et son amour invétéré pour sa guitare qui n’a pas de nom. Interview.

Sur la pochette, de la fumée. On ne voit qu’elle sur ce fond noir. Elle s’échappe d’une silhouette sans âge, sans sexe, sans provenance, mais raconte déjà la poussière, le feu et les volutes lourdes qui prennent le chemin du ciel. Aérien et pourtant rocailleux. Beau et crasseux. Le rock sorti d’usine de No Money Kids raconte les cheminées qui crachent, les étincelles sur le métal et le blues d’une vie qu’on rêvait meilleure, la Factory. À la recherche d’un son qui ait une âme, la leur, les instigateurs du duo de musiciens, Félix et JM, font clignoter les néons d’un motel. Le fond de l’air est rouge. Au loin on entend une guitare. Ce doit être une Silverstone 14-29.

Le meilleur pour le début, le JJQuiz No Money Kids !

L’usine à créer des No Money Kids

Containers, pylône à haute tension dans un ciel couchant, le paysage est urbain, industriel, de rouille et de destins abandonnés. Avec ses accords qui percutent les murs et résonnent dans les tympans comme des machines d’usine qui répètent inlassablement les mêmes gestes, No Money Kids fait preuve, en parallèle, de tendresse mélodieuse. Des vibrations aériennes qui pourraient rappeler le trip hop de Bristol comme les cordes usées d’un bluesman esseulé au milieu d’un décor de western. L’album déroule ses histoires, un road movie avec son propre orchestre.

Félix et JM s’amusent. Il triturent, tripatouillent, bidouillent, malaxent, arrangent, électrisent les instruments vintage qui ne les quittent pas et donnent cette patine à leurs morceaux pourtant incroyablement modernes. Pas besoin d’aide, ils sont les artisans de leur électro-blues, qui n’en a d’ailleurs que faire de cette étiquette. En studio ou en tournée, les deux musiciens n’arrêtent jamais d’expérimenter et de faire évoluer leurs titres. Jamais gravés dans le marbre, ils sont forgés à la Factory puis s’échappent, loin des murs et du confinement ouvrier, par le conduit des cheminées gigantesques afin de s’inventer une nouvelle vie dans les oreilles des gens.

L’interview intégrale de Félix Matschulat, guitare et voix des No Money Kids

Bonjour Félix ! Est-ce que nous pouvons vous demander de vous présenter comme vous le souhaitez ? C'est votre carte blanche.

Félix / No Money Kids : Moi c’est Félix. Je suis guitariste chanteur du groupe No Money Kids. À la base c’est un duo mais sur scène désormais on est en trio avec un batteur. L’autre tête pensante du duo, c’est JM qui est à la basse, au synthé, à la programmation. À tout ce qui a trait à la partie électro. On existe depuis 2015 et on n’a pas arrêté de tourner depuis. Voilà, on fait du rock électro en essayant de mélanger le blues des années 40-50 avec l’électronique qui commence dans les années 70 et qui ne finit pas.

Vous avez commencé à nous présenter votre binôme, amis est-ce que vous pouvez nous en dire un tout petit peu plus ? Il n’est pas là, on peut dire ce qu’on veut…

Félix / No Money Kids : Avec JM, on s’est rencontré en studio. À l’époque, j’avais entendu parler de lui parce qu’il était réalisateur et avait cette réputation d’aiguiller les artistes de manière à toujours soutenir la chanson. D’être un bon réalisateur, quoi. Donc, j’ai été chez lui enregistrer un album solo et on a passé deux semaines à bidouiller pendant des heures et des heures, les synthés, trifouiller le son, etc. Et à la fin de ces deux semaines, on s’est dit que c’était un peu bête d’en rester là. Alors on a commencé à travailler sur l’embryon de No Money Kids.

Depuis 10 ans, on ne se quitte plus et on se voit quotidiennement. Au début on ne s’est rien promis. D’ailleurs, je pense que c’est pour ça que ça marche. On ne s’était vraiment pas dit que c’était quelque chose qui allait durer, on ne pensait même pas faire un groupe. Vraiment, on était juste dans l’expérimentation à deux, parce qu’artistiquement, je crois que je n’avais jamais rencontré un tel miroir. Et pour lui c’est pareil.

On n’est pas du tout de la même génération, JM est un peu plus vieux, mais on a un socle commun qui fait qu’on se comprend, c’est ça qui est marrant. Dès le départ, on a mélangé nos apports individuels différents sur une base commune, faite de ce qu’on aimait dans la musique, de ce qui nous faisait vibrer. Ça a débuté et ça n’a jamais fini.

Félix et JM guitare et basse chanteur du groupe de rock électro blues No Money Kids

Vous étiez dans un TGV depuis un certain temps, à enchaîner les dates, les tournées, les albums, sans vous arrêter. Qu’est-ce que ça vous a apporté d’être mis en pause ces derniers mois ?

Félix / No Money Kids : Arf. En fait, ça nous a beaucoup apporté. Depuis 2015, on est tout le temps sur les routes. Il faut faire des albums, il faut faire la promo, il faut travailler des sets, donc des morceaux différents, les retravailler tout le temps pour ne pas que ce soit monotone. Parce que quand même, quand on monte sur scène, il faut défendre ses morceaux, en être fier. Pour être cohérents avec nous-mêmes, nos morceaux évoluent forcément. Tout ça demande beaucoup de travail.

Et là, on avait envie de se poser. C’était avant la COVID. Du coup, je me souviens très bien, on revenait de tournée, de Toulouse, dans le train, quand on nous a annoncé le confinement. Au départ, pour nous, ça a été un peu du pain béni parce qu’on a pu vraiment se poser. On savait qu’il y avait un album à faire, pour une fois on avait le temps d’expérimenter plein de choses. Même de les intellectualiser, ce qu’on n’avait pas eu le temps de faire puisque c’était dans le speed.

Là, on a fait plusieurs apéros, plusieurs cafés, pour se dire : « Voilà ! Qu’est-ce que tu veux vraiment ? ». On s’était dit qu’il nous fallait un fil conducteur, on a réfléchi à un thème global. Ensuite, on a sélectionné des envies de styles… Donc toute cette pause nous a permis de travailler à fond notre album. D’un point de vue artistique, c’était très bien. Ultra bénéfique.

Nous allions vous demander ce qui vous avait le plus manqué chez votre partenaire, mais en fait vous ne vous êtes jamais quittés.

Félix / No Money Kids : (Rires) Pour replacer le contexte géographique, avant, j’étais dans le nord-ouest de Paris et JM dans le sud-est de Paris et il fallait qu’on traverse la ville pour bosser. À un moment, on s’est dit « il y en a marre », il fallait qu’on trouve une solution, puisqu’on se voyait quotidiennement. C’était 3h de bouchons à chaque fois, avec du matériel etc. Alors, on a fini par habiter dans la même ville, à Argenteuil. Pendant le confinement, très tôt, on a pu avoir des dérogations pour travailler et on en a profité. De toute façon, le studio, pour nous, c’est un confinement, c’est notre quotidien. Ça n’a pas trop bouleverser les choses.

Après, notre vie perso a été complètement bouleversée. Et aussi on a récupéré un marché de la musique – même si je n’aime pas ce mot –, un état des lieux de la musique et du monde du spectacle qui est dévasté. Mais c’est un autre sujet.

duo No Money Kids dans le métro de Paris affiche sortie album Factory

En lisant votre biographie, on découvre que vous êtes un guitariste rescapé. Qu’est-ce que ça a apporté à votre musique, à votre sensibilité de musicien, à votre avis ?

Félix / No Money Kids : C’est marrant… Ça fait 10 ans et je crois qu’on ne m’a jamais pose la question ! Et je ne m’étais jamais posé la question non plus. (Rires) Déjà, ça m’a apporté des chansons. Quand on a pris la décision de bosser ensemble avec Jean-Marc, on s’est lancé avec une première séance studio. Une semaine après cette séance, pour dire au revoir au groupe avec lequel j’étais précédemment, j’ai fait un dernier concert avec eux. Quand je suis rentré de ce concert, j’ai fait un black out total, une grosse crise d’épilepsie qui m’a valu d’être alité quasiment pendant un an. Je m’étais cassé l’épaule, je ne pouvais pas jouer et j’étais vraiment immobilisé un an entre les opérations, etc.

En fait, ça a fait dévier notre trajectoire. Je vois ça vraiment comme un satellite qui était parti et qui a complètement dévié, mais dans le bon sens. Pendant cette année-là, j’ai fait autre chose que de la musique. Comme je ne pouvais pas en jouer, j’ai écouté beaucoup de musique.

 

Et je suis tombé sur les Black Keys.

 

Quand j’ai écouté les Black Keys pour la première fois – vraiment écouté, parce que je les avais déjà entendus et ça ne m’avait pas accroché – j’avais vraiment l’impression de découvrir quelqu’un qui exprimait exactement ce que j’avais au fond de moi. Il me montrait que toute la musique que j’aimais pouvait être condensée dans quelques chansons. Ça m’a montré que c’était possible.

Donc, quand je suis revenu en studio après, avec JM, tout a été bouleversé. La manière de jouer… J’ai revendu tout mon matériel, j’ai acheté du vintage. Je sortais d’écoles de musique à l’époque et, comme c’est souvent le cas, j’étais perdu dans la technique. On finit par perdre toute la musicalité qui est intéressante. Ce trauma, au moment où je l’ai subi, ça a fait grandir le groupe. Tellement vite ! Je pense qu’on a gagné 10 ans.

J’ai aussi écrit plein de chansons sur le sujet. En live, j’essaie d’en parler un petit peu, sans plomber trop l’ambiance (rires).

sur scène néon No Money Kids

Pour les novices, est-ce que vous pourriez-nous dire ce que c’est l’électro blues, et ce qui caractérise votre électro blues ?

Félix / No Money Kids : Déjà, l’électro blues, c’est assez flou. Il y a beaucoup de gens qui commence à utiliser ce terme, mais en ce qui nous concerne, on a dit « électro blues » parce qu’il fallait mettre une étiquette. Parce qu’en fait, c’est beaucoup plus complexe que ça. Pour nous, en tout cas, l’idée de départ était assez simple. Si vous aimez le blues, vous avez certainement dû entendre parler de Robert Johnson, Skip James, Mississippi Fred McDowell ou même Muddy Waters ou John Lee Hooker, tous ces gars-là.

Le blues s’est transformé au moment où a eu lieu cet exode rural, des campagnes vers les villes. Il s’est électrifié. Ensuite, il y a eu toute la starification du blues qui est un peu moins intéressante. Mais la partie historique d’avant, quand les musiciens étaient itinérants et n’avaient du coup qu’une seule guitare pour exprimer leur art, je trouve que c’est la partie la plus riche.

Et bien, l’idée, c’était vraiment de prendre la graine, cette partie-là, et de la mélanger avec l’électronique. On dit électronique parce qu’on utilise ces timbres, c’est-à-dire qu’on va chercher dans des boîtes à rythmes, dans des sons qui ne proviennent pas d’instruments analogiques. On n’a pas de batteur en studio, alors on utilise des samples. Des fois, on se sample nous-mêmes et après on trichouille le son. C’est plus le procédé qui est électronique. Quand on nous dit qu’on ne fait pas vraiment de l’électro, c’est vrai. Car ce ne sont que des timbres qu’on va utiliser, mélanger, trifouiller, pitcher – faire passer un son très aigu en très grave, générer des fréquences pas du tout normales. Et après, il ne faut pas se leurrer… quand on augmente le BPM (battement par minute) du blues, ça fait du rock. Donc, on fait du rock.

Chacun de vos chansons raconte une histoire. Quelle est celle qui vous correspond le mieux ? Ou peut-être ne l’avez-vous pas encore écrite ?

Félix / No Money Kids : J’espère ne pas l’avoir écrite. Parce que finalement, c’est quand même bien de savoir qu’il reste des choses à faire. Sinon, s’il fallait choisir une chanson qui moi me bouleverse à chaque fois et qui me correspond le plus, c’est une chanson qui était sur notre premier album qui s’appelle Rather Be The Devil. Elle parle justement du moment où je ne pouvais plus jouer. Au tout début, quand il se passe vraiment… Bon, là ce n’était pas hormonal, mais je pense (je ne sais pas pourquoi) au Baby Blues. Je me souviens être sorti de l’hôpital et m’être effondré alors que je n’avais aucune raison. À l’époque, mes parents étaient là et je ne savais pas pourquoi j’étais mal. Et ce sentiment-là m’a profondément marqué. Je l’ai réalisé après, j’avais une sorte de peur viscérale de ne plus redevenir ce que j’étais avant. Bref. Du coup, cette chanson est celle qui me correspond le mieux.

Vous évoluez en duo, en trio sur scène, et puis vous bidouillez les sons pour « remplacer » d’autres musiciens. Mais quelle serait la collaboration que vous ne voudriez pas remplacer par des machines ?

Félix / No Money Kids : Nous, déjà. (Rires) Mais, on utilise finalement plein d’artifices en studio, même si au final ça fait quelque chose de très authentique pour nous, et on ne pourrait jamais par exemple supprimer les instruments très vintage. Moi, j’ai des guitares des années 50-60 et JM c’est pareil pour les basses. Si on n’avait pas ces instruments-là, on ne pourrait pas faire notre mélange avec l’électronique. Onn ne pourrait pas supprimer ces éléments. Par exemple j’ai une Silvertone 14-29 que j’utilise pour tous les titres. Si je n’ai pas cette guitare en toile de fond, c’est impossible, ça ne sera pas du No Money Kids. Ça sera autre chose mais ça n’aura pas l’âme qu’on a dans chaque titre.

en concert guitare Silverstone Félix rock

En fait, votre collaboration essentielle, c’est celle que vous entretenez avec votre guitare. Elle est personnifiée.

Félix / No Money Kids : Je suis perdu sans elle. Plusieurs fois je suis obligé de l’emmener chez le luthier, le garagiste des guitares, tous les 100 mille il faut y aller, et je suis vraiment perdu. En tournée, c’est dur. Je pense qu’il y a vraiment une corrélation et JM c’est pareil avec sa basse. On a les mêmes instruments depuis les départ. Je pense qu’on ne les changera pas.

Vous lui avez donné un nom ?

Félix / No Money Kids : Elle n’a pas de nom, non. Mais c’est vrai que les guitaristes célèbres donnent des noms ! Moi, je ne sais pas pourquoi, je trouve ça un peu artificiel comme procédé. Je me souviens quand j’étais jeune, j’ai lu plein de biographies sur B.B. King qui avait appelé sa guitare Lucille, Albert King qui l’appelait Lucy. Il y a plein de légendes, et quand j’ai commencé la guitare, je me disais que je devais lui trouver un nom. Mais en fait… J’ai rien qui… Par contre, je la considère vraiment comme une partie de ma famille. Après chaque concert, je fais bien attention, quand on est en tournée, elle vient à l’hôtel avec moi. Il n’y a pas un seul soir où elle reste dans la salle. Disons qu’elle est personnifiée. Mais j’ai pas de nom. Elle n’a d’ailleurs pas de sexe, en fait. Des fois, c’est mon meilleur pote, des fois c’est ma copine. Ça dépend. (Rires)

Votre album est aussi beau à l’écoute que visuellement riche. Quelle sont vos références cinématographiques pour cette création ?

Félix / No Money Kids : Alors… On en a tous pas mal… Pour ma part, j’avoue que j’ai été bouleversé par toute la filmographie de Ken Loach. Je crois que j’ai pris beaucoup de claques avec ses films. Quand j’étais plus jeune, j’étais un grand fan de Godard. J’adorais la poésie mise en images. Et puis toute la Nouvelle Vague que je trouvais vachement intéressante. Il y a tellement de films. Parfois, c’est juste un réalisateur dont je ne retiens même pas le nom. Mais je remarque que je suis très sensible à l’image. Au grain de l’image, aux plans, à cet œil qu’ont les cinéastes ou pas.

Après, j’aime quand il y a un fond social. Qu’on laisse le spectateur réfléchir. Je n’aime pas le cinéma où tout est donné, tout est dit, avec de grosses productions, avec de l’action permanente. Ça me fatigue. Je ne suis pas contre, comme ça, de temps en temps, mais j’aime bien avoir le temps de me poser, de réfléchir. De profiter des silences dans les films, qu’il n’y ait pas de la musique tout le temps. Un cinéma qui prend son tempos en tout cas.

cover album Factory Single No Matter Usine fumée

Quels sont les No Money Kids de notre époque à votre avis ?

Félix / No Money Kids : Il y en a beaucoup. Je trouve intéressant justement les questions d’intersectionalité que posent certains philosophes aujourd’hui. En fait, il y a, je pense, plusieurs laissés-pour-compte et plusieurs strates de la population qui sont dans ce cas. Nous, dans nos chansons, on va essayer de les mettre en exergue. Des fois ça sera la figure du migrant. Ma famille a fui le franquisme et est, de fait, devenue migrante à une période en France. Dans le cas de Factory, ça a été beaucoup le milieu de l’usine et donc les couches sociales les plus pauvres. Mais c’est vaste. Tout le monde n’a pas la même histoire.

En fait, j’ai l’impression que – et c’est pour ça qu’on a choisi ce nom-là – peu importe la situation, et ce n’est pas limité au niveau social, même dans les milieux les plus bourgeois, il y a des laissés-pour-compte. Et donc, il y a de la misère. Qui n’est pas forcément pécuniaire, mais qui peut être affective ou de plein d’autres ordres. Pour moi, c’est très dur de répondre à cette question et on ne peut pas donner de graduation à la souffrance. On ne peut pas dire que l’un souffre plus que l’autre. Parce que si on va par-là, vous les femmes, vous êtes quand même là (il montre un niveau élevé) dans les souffrances et durant toute l’Histoire. Tout le monde peut être No Money Kids aujourd’hui.

Brother single de l'album Factory de No Money Kids rock électro blues

C’est une magnifique réponse qui lance parfaitement le moment détente… Le JJQuiz ! On se vide la tête et c’est parti ! Un mot…

Félix / No Money Kids : Euh. Casque ! Parce que je regarde un casque.

Un son, un bruit.

Félix / No Money Kids : Un acouphène. Et pourquoi est-ce que je pense à l’acouphène, c’est parce que sur le set, JM déclenche un son qu’on a appelé acouphène qui est génial ! C’est un son qu’on a été choper en usine, parce que pour cet album on était allé enregistrer les sons de la journée de travail de mon cousin qui est soudeur. Et il se trouve qu’il y a des sons incroyables. Et quand on les extrait de leur univers, ça devient magique. Donc, il y a un son, acouphène, qui tourne comme ça… Il faut venir nous voir en live, c’est sur la chanson Crossroad, et vraiment au départ vous verrez JM… Je vous ferai un signe. (Rires)

Un péché.

Félix / No Money Kids : Ça va faire écho à mon métier aussi. En fait, je n’ai jamais été gourmand, mais là ! Pendant le confinement, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je me suis découvert une passion pour le chocolat noir. Donc, j’en ai mangé tout le temps, tout le temps, en me disant que c’était bourré de magnésium, que c’était bon pour la santé en plus, alors j’y allais. (Rires) Sauf que…

Quand les salles ont réouvert, on a recommencé la tournée, et au bout de quatre dates j’avais la voix un peu éraillée. Alors ce n’est pas dû que à ça, mais mon médecin, un phoniatre, m’a dit que le chocolat noir irritait les muqueuses et qu’il fallait arrêter. Bon, il y a l’alcool aussi… Donc du coup, la gourmandise. Mais j’ai dû arrêter. Malheureusement. Là, c’est très dur, je me bats avec moi-même tous les soirs. En plus il était bon. Chocolat noir avec des noisettes et puis un peu de sel de Guérande. C’était super bon. Bref. (Rires) J’en suis au début, je suis encore dans le sevrage.

Une boisson.

Félix / No Money Kids : Un vin blanc sec.

Un juron.

Félix / No Money Kids : Putain de bordel de Dieu.

Une chanson.

Félix / No Money Kids : Strawberry Field

Une culture.

Félix / No Money Kids : Ben direct j’ai américaine qui vient tout de suite. Comme quoi on est vraiment formaté.

Une réincarnation.

Félix / No Money Kids : Un papillon. C’est bref mais d’un côté c’est tellement beau. Au début, t’es une petite limace, et puis la chrysalide, tout ça, et tac ! La beauté réincarnée.

Une cause qui vaille la peine qu’on se batte pour elle.

Félix / No Money Kids : J’ai envie de dire : Toutes. Il ne faut jamais rien lâcher.

Une femme.

Félix / No Money Kids : La mienne. Juliette.

Un homme.

Félix / No Money Kids : Jean-Marc.

Et JJ, comme…

Félix / No Money Kids : J’ai Jean-Jacques Milteau dans la tête ! Pourquoi ? C’est à cause du JJ !

Partager :

Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?

Avant-premières et exclusivités, soyez les premiers à les recevoir.

Qu'est-ce qui vous ferait plaisir?

Avant-premières et exclusivités, soyez les premiers à les recevoir.

Shop

Hyphen Hyphen

C’est la vie

L'album coloré et lumineux du groupe Hyphen Hyphen s'écoute en boucle

Mosimann

Dancing on my Own

Le single house pour danser seul… ou en bande !

Ikita Paris

Bracelet Joylita

CHF27.00
Bracelet raffiné et doux pour de jolis poignets.

Pierre Lemaitre

Couleurs de l’incendie

Le deuxième volet de la trilogie des Enfants du Désastre

Vous allez aimer.

ENTREZ DANS LA JJSPHERE !

inscription newsletter hiver blanc jjsphere

Concours, ciné, spectacles, interviews. Inscrivez-vous à notre newsletter
et profitez des avant-premières et exclusivités JJ.


By submitting this form, you are consenting to receive marketing emails from: JJSphere, Genève, Genève. You can revoke your consent to receive emails at any time by using the SafeUnsubscribe® link, found at the bottom of every email. Emails are serviced by Constant Contact

Inscrivez-vous à notre newsletter
et bénéficiez d’avant-premières et d’exclusivités réservées à nos abonnés.

Concours, ciné, spectacles, interviews. Inscrivez-vous à notre newsletter
et profitez des avant-premières et exclusivités JJ.


By submitting this form, you are consenting to receive marketing emails from: JJSphere, Genève, Genève. You can revoke your consent to receive emails at any time by using the SafeUnsubscribe® link, found at the bottom of every email. Emails are serviced by Constant Contact