Nous l’attendions avec impatience et le voici. Le dernier livre de Joël Dicker débarque en librairie et nous sommes conquises ! L’occasion de passer l’écrivain à la moulinette de la vanité, façon JJSphere…
Un événement en soi. Une réjouissance pour de nombreux lecteurs. Et l’attente a payé, il est là, il sent l’encre et le neuf. À quelques jours de rejoindre les devantures des librairies, le nouveau livre de Joël Dicker fait déjà parler de lui. L’Énigme de la chambre 622 de l’écrivain suisse aux millions d’exemplaires vendus nous promet mystères et rebondissements. Le tout dans un décor helvétique, entre Genève et Verbier, de l’Hôtel des Bergues au Palace valaisan, à travers le temps, où l’écrivain lui-même mène l’enquête sur un meurtre non résolu.
L’interview vanité de Joël Dicker
Ce roman s’amorce à la première personne. Le Je va et vient au cours des chapitres. Entre imagination et réalité, il raconte sa vie, sa ville, ses origines, son amour et sa reconnaissance pour la Suisse. C’est lui, mais c’est pas lui. Il semble être resté simple et accessible alors que le succès aurait pu lui faire tourner la tête… Nous avons alors testé la vanité de Joël Dicker !
Qui est mort dans la chambre 622 ?
Tout le monde le sait depuis le début. Sauf nous. Le mort, la victime, même les déterminants sèment le doute. Dans l’illustre Palace de Verbier, village valaisan et station de ski des Alpes suisses, le mystère perdure. Jusqu’à ce que Joël lui-même y mette son nez. Une mise en abîme, entre fiction et réalité, de l’écrivain enquêteur qui va tenter de résoudre cette fameuse énigme. On l’imagine dans son bureau entouré de portraits de suspects reliés par une cordelette rouge.
Construit comme un film, le nouveau livre de Joël Dicker joue au funambule entre les tableaux qui se succèdent à la vitesse de l’enquête dans un récit haletant aux multiples rebondissements. Il tisse sa toile avec subtilité, parsemant des indices au fil des pages, nous confiant ainsi les rênes de l’investigation.
Sans conteste, ce livre promet une carrière de cinéma et de série. Tous les codes y sont : amour et rendez-vous manqués, argent et décadence, personnages superlatifs, action et lâcheté, mensonges et dissimulation, secrets et politique, univers de la finance qui dépasse le fantasme. Avec une truculente galerie de visages et de silhouettes qu’on imagine inspirées de figures réelles de la grande Genève internationale dont on parcourt les rues, dont on admire les vues panoramiques sur le lac et le jet d’eau. Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui a été inventé ?
Hommage aux patriarches
L’Énigme de la chambre 622, c’est aussi une histoire de pères et de fils. Ceux qu’on a d’office et ceux qu’on se choisit, de sang et de substitution. Des mentors qui deviennent des fantômes, plus ou moins bienveillants, aux traces indélébiles sur les vivants. Joël Dicker profite de ce roman pour rendre hommage à son éditeur et ami Bernard de Fallois, disparu en 2018 qu’il raconte avec affection, admiration et sensibilité. Il partage avec nous leur intimité, leurs rencontres, de sincères souvenirs dans les rues et les cafés de Saint-Germain-des-Prés.
On sent le plaisir immense que Joël Dicker a eu à écrire ce livre, on devine l’écrivain derrière chaque page, qui nous observe, un sourire au coin des lèvres. Il est communicatif, ce plaisir. Cet été, nous serons tous à nous délecter de ce fruit de l’imagination du talentueux auteur. Au bord du Léman… et dans les couloirs du Palace de Verbier.
Intérieur. Nuit. Compte à rebours. Quelques jours avant la sortie. Que s’est-il passé à Verbier ? Quelle est L’Énigme de la chambre 622 ? Patience… il arrive.
Joël Dicker
Acheter L’Énigme de la chambre 622
Parution le 27 mai 2020 (le 19 mai 2020 en Suisse) aux Éditions de Fallois