Puisque le mois de janvier est réservé à tout ce que l’on souhaite, à soi, à tout le monde, tous les jours, pour la suite, sur tous les tons, nous n’allons pas déroger à la règle. Oui, nous aimons les traditions, c’est un peu comme la fève dans la galette, la petite habitude qui rassure, qui rend heureux. Les voeux en font partie. Quand on croise son voisin le premier week-end de janvier et qu’il ne daigne pas lancer un petit “bonne année” ou au moins un simpliste “meilleurs voeux”, on est directement renfrogné. On s’en fiche pas mal de savoir ce que nous souhaite notre voisin, et pourtant, son silence grippe nos rouages. Permettez-nous alors de vous offrir du rire. Quoi de plus noble et de plus fantasque ? De l’esprit aussi et des bons mots, des fulgurances et des références, sans méchanceté ni grossièreté, le tout incarné dans un corps masculin de grande taille, un brin dégingandé, un rien timide, hautement fossetté, diablement lucide que nous allons avec grand plaisir vous présenter.
Il maltraite l’information. Tout ce qui passe à notre portée, ce qui nous traverse les oreilles sans que nous n’y prenions garde, il en fait sa matière première. Le jour, il chronique, le soir, il frôle les planches, dans l’anonymat le plus complet. Du moins le croit-il. Son nom, c’est Tanguy Pastureau, son visage, peut-être ne vous dit-il rien du tout mais sa voix, son phrasé, son oeil acéré, ses métaphores imagées, peut-être. Impossible de lui en vouloir même s’il vous a dans le collimateur tant il a le regard doux d’un “gens normal de la vraie vie”. On dirait presque qu’il s’excuse de brocarder ou qu’il s’étonne de ce qu’il lui arrive.
En bref, il prête son stylo à la Bande originale de Nagui et aux Terriens du dimanche d’Ardisson. En format plus long, il traite de la célébrité, qu’on a ou pas, dont on rêve ou pas, prétexte pour un décollage, pour une heure de face à face avec un public tout neuf auquel il se frotte, seul, avec délectation et humilité. Avec talent ? C’est certain. Actuellement à Paris et en tournée dans toute la France, il a amorcé sa carrière internationale dans la petite salle genevoise du Caustic Comedy Club. Il s’est aussi généreusement confié au micro de la JJTV… Vas-y grand loup, dis-nous tout !
Offrez-vous une année de rire les cocolets, soyez critiques, soyez malicieux, soyez audacieux. Soyez curieux et donnez une chance aux petits jeunes qui se lancent ! Comment ça, Tanguy n’est pas jeune ?
Tanguy Pastureau n’est pas célèbre
Date de tournée